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Kalvin Gourgues avant Toulouse-Sharks (Champions Cup) se confie sur ses anciens problèmes de santé : "Maintenant, je profite de chaque chose à 110%"
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Publié 06/12/2025 à 23:52 GMT+1
À 20 ans et alors qu'il vient de vivre sa première sélection avec le XV de France, Kalvin Gourgues a confié vivre "un rêve de gosse", avec "l'impression que ça fait des années" qu'il est installé au Stade Toulousain. Avant la réception des Sharks dimanche en Champions Cup, le centre s'est penché sur son début de saison mais aussi sur les problèmes de santé qui l'ont plombé par le passé.
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Kalvin Gourgues, êtes-vous redescendu de votre nuage après votre première cape en Bleu contre l'Australie ?
Kalvin Gourgues. : C'est un rêve de gosse. C'est sûr que je suis très content d'avoir pu accomplir ça, mais ce n'est pas une finalité. Il faut essayer de continuer comme ça, de faire des bonnes prestations le week-end, de gagner des matches pour pouvoir y retourner. Ça engendre beaucoup d'expérience, on s'entraîne avec les meilleurs joueurs français, donc c'est sûr que le niveau est très élevé. Il faut se mettre au niveau. C'était enrichissant cette période à Marcoussis. J'en tire des bonnes leçons. Maintenant, j'ai les axes de travail sur lesquels travailler grâce à ça.
Est-ce que vous réalisez la portée de votre début de saison ?
K.G. : C'est un peu dur de réaliser. Ça passe tellement vite. J'ai l'impression que ça fait des années que j'y suis alors que non, c'est tout récent. Je suis très content. Maintenant, je suis comme ça, j'essaie de ne pas penser à ce qui s'est passé, juste de voir vers l'avant et de me préparer aux matches, aux entraînements qui arrivent et de me donner à fond à chaque fois pour essayer de devenir le meilleur à tous les niveaux.
Est-ce que cette progression avait été évoquée avec le staff en pré-saison ?
K.G. : Je sais qu'ils voulaient mettre l'accent sur le fait d'y aller progressivement et de ne pas griller les étapes. J'ai quand même vécu une saison blanche, à part vers la fin de saison où j'ai pu rejouer un peu en Espoirs et avec les U20. Mais mine de rien, c'est dur d'enchaîner à ce niveau-là et d'être à chaque fois à 100% les week-ends. Ils ont su me mettre au repos quand il le fallait, faire tourner quand il fallait. Ils m'utilisent quand ils le veulent et je pense qu'ils le gèrent très bien.
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Avec les problèmes de santé que vous avez connus, savourez-vous d'autant plus ?
K.G. : À chaque match, je suis super heureux d'enfiler le maillot, d'aller sur le terrain, de jouer tout simplement au rugby, de me sentir à 100% et de pouvoir courir sans avoir de douleur. Je prends un maximum de plaisir dans tout ce que je fais... Mais il faut être vraiment vigilant parce que (mon problème) ce n'est pas comme une fracture ou une entorse. Tu ne ressens pas la douleur, mais tu sais que si tu vas trop loin, tu peux fragiliser ce qui se passe à l'intérieur. Et tu n'as pas vraiment le contrôle sur ça. C'est pour ça que c'était très frustrant, mais maintenant, je profite de chaque chose à 100%, à 110%, et c'est valable pour ce qui se passe sur le terrain, et aussi en dehors du terrain.
Craignez-vous une rechute ?
K.G. : Je n'ai jamais eu de crainte, les rechutes quand elles sont arrivées, elles sont arrivées. Il fallait juste faire avec et essayer de trouver une solution. Maintenant, on est vigilant, je fais attention à ce que je peux ressentir sur le terrain. Là, il y a le froid qui arrive, et je sais que l'an dernier, avec le froid, j'avais les orteils qui commençaient encore à devenir insensibles et à avoir le pied blanc. Il faut faire très attention à ces sensations. Mais je suis suivi, je fais un angioscanner tous les mois.
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