Oyonnax premier qualifié pour la finale de Pro D2 après sa victoire contre Vannes

La logique a été respectée même si tout n’a pas été si facile pour le leader incontestable de la phase régulière (26-21). Jusqu’au bout, les hommes de Joe El Abd ont dû s’employer face à une équipe bretonne dans le sillage de son barrage gagné à Nevers (17-20) et qui a vendu chèrement sa peau. Au point de faire trembler les Oyomen dans les derniers instants après un essai de Myles Edwards à cinq minutes du terme qui ramenait Vannes à cinq longueurs. Oyonnax tentera d’obtenir la montée en Top 14 samedi prochain à Toulouse face au vainqueur de Grenoble – Mont-de-Marsan.

Il a fallu bien du mental aux Oyomen pour ne pas s’effondrer dans une fin de match indécise qui tranchait de la demi-heure précédente, totalement à leur avantage. Pas découragés par un essai refusé à Myles Edwards après arbitrage vidéo (71e), les Bretons sont en effet revenus à portée de fusil dans le money-time, grâce à un essai cette fois bien valable accordé au même Edwards (75e). Presque un miracle au vu de cette seconde période où le RCV a énormément subi, notamment en mêlée fermée. Un secteur noir côté breton samedi, qui a coûté le premier essai oyonnaxien en première période, conclu par Charlie Cassang (16e), et une pénalité convertie en seconde période par Jules Soulan (57e).

Menés 14-7 peu après vingt minutes de jeu, les Oyomen ont remis la main sur le ballon en fin de première période et ont été récompensés avec un essai signé Rory Grice (35e). Gagnant en précision dans son jeu en seconde période avec l’entrée de l’ouvreur Jules Soulan, de retour de blessure, Oyonnax a posé une réelle option sur cette demie dans la première moitié du second acte. Acculés, les Vannetais ont résisté mais ont perdu du terrain suite à deux pénalités coup sur coup de Soulan (57e, 61e) avant que ce dernier n’inscrive l’essai du break, parfaitement servi par un intenable Charlie Cassang (61e).

L’essai de la gagne vu le score final, contre des Vannetais qui ont prouvé que leur série de neuf victoires sur les dix derniers matches n’était pas due au hasard. "C’était notre troisième demi-finale et on y croyait, a déclaré l’ailier breton Gwenaël Duplenne au micro de Canal+. À nous désormais de continuer à bosser. Nous devons croire au projet du club, qui travaille bien. Les joueurs ont encore envie de progresser et de développer le club. Je ne dis pas que ce sera forcément pour l’année prochaine ou l’année suivante mais ce serait une suite logique que le club monte un jour". Un rêve que les Oyonnaxiens espèrent, eux, voir se réaliser dès samedi prochain, cinq ans après leur descente en deuxième division.