XV de France : Qui joue quoi face aux Fidji, à trois semaines de la Coupe du monde et deux jours de la liste des 33 ?
Samedi à Nantes, le XV de France dispute son dernier test avant l'annonce de la liste des 33 sélectionnés pour la Coupe du monde (8 septembre - 28 octobre) qui aura lieu lundi. D'où une composition hybride au sein de laquelle certains jouent leur va-tout et d'autres aspirent à monter en régime. Voici les enjeux individuels de cette rencontre face aux Fijdi (21h05), pénultième match de préparation.
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Le match de la dernière chance. Pour certains joueurs du XV de France, la réception des Fidji ce samedi à Nantes représente une ultime opportunité de s'inviter à la Coupe du monde, à deux jours de l'annonce des 33 sélectionnés, lundi prochain lors du 13H de TF1. Pour d'autres, il est question de marquer les esprits pour prendre une nouvelle dimension, tandis que quelques cadres n'ont pas une telle pression. Voici comment les 23 joueurs concernés abordent probablement ce pénultième test pré-Mondial.
Ils veulent être à la Coupe du monde
Louis Bielle-Biarrey va enchaîner une troisième sélection (deux fois titulaire, une fois remplaçant). La fusée de l'UBB est en lice pour être la surprise de l'été tricolore. Arthur Vincent, au centre, et Dylan Cretin, en troisième ligne, figurent dans le XV de départ sans garantie de faire partie des heureux ce lundi. Baptiste Serin, sur le banc au coup d'envoi, n'a pas plus de certitude, si ce n'est moins.
Ils jouent au poste de deuxième ligne, ils sont Montpelliérains et ils risquent tous les deux de rester à quai : Florian Verhaeghe (titulaire) et Bastien Chalureau (remplaçant) abattent leur dernière carte pour être du grand événement planétaire dans l'Hexagone.
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Louis Bielle-Biarrey (France) face à l'Écosse, samedi 5 août 2023.
Crédit: Imago
Ils veulent grimper dans la hiérarchie
Yoram Moefana semble plus lorgner le groupe des 23 (pour les gros matches de cette Coupe du monde) que celui des 33, où son absence serait une grande surprise. Aligné à l'aile, il doit convaincre que sa polyvalence – qualité très prisée par le staff de Fabien Galthié – reste un atout.
Melvyn Jaminet fait partie des favoris pour être de la sélection de lundi. Redevenir une option crédible à l'arrière, à défaut de pouvoir concurrencer Thomas Ramos, est un dessein cohérent pour lui. Puis, sait-on jamais, si ce même Ramos est envisagé au poste de n°10…
Pour Antoine Hastoy, les portes du Mondial (8 septembre - 28 octobre) se sont quasiment ouvertes en même temps qu'elles se refermaient devant Romain Ntamack, dont le forfait a été annoncé en début de semaine. L'ouvreur rochelais, catalogué troisième dans la hiérarchie des "10", est un sérieux rival pour Matthieu Jalibert, qui sera son suppléant ce samedi (21h05).
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Pierre Bourgarit (remplaçant) espère peut-être contester à Peato Mauvaka (titulaire) le statut de n°2 derrière l'indéboulonnable Julien Marchand (préservé). Mais au talon, la hiérarchie semble claire et parler de duel à distance serait sans doute excessif dans leur cas.
Le match est en revanche ouvert entre Reda Wardi (titulaire) et Jean-Baptiste Gros (remplaçant) pour profiter de l'absence sur blessure de Cyril Baille (quatre à six semaines) et ainsi avoir les honneurs d'affronter, dès le coup d'envoi, la Nouvelle-Zélande dans trois semaines au Stade de France.
Ils doivent retrouver du rythme
Paul Willemse et François Cros ont été ennuyés par des pépins physiques, lors de cette phase de préparation à la Coupe du monde. Leur titularisation de samedi revêt ainsi un enjeu majeur pour eux : celui de retrouver des sensations, dans une rencontre internationale. "Le week-end prochain, vous verrez que Romain Taofifenua sera sur le terrainaussi (face à l'Australie, ndlr). Il est prêt", a précisé Fabien Galthié, dans cette optique de relancer les convalescents.
Jonathan Danty, dans une moindre mesure étant donné qu'il était déjà titulaire samedi dernier contre l'Ecosse, semble aussi avoir besoin de retrouver des cannes. Le centre rochelais est perçu comme un titulaire aux yeux du staff tricolore et cette joute doit "seulement" lui servir à monter en puissance.
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Lafond : "Fatalité, destin… ou surmenage ?"
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Ils n'ont pas grand-chose à gagner
Grégory Alldritt peut continuer de s'affirmer comme un cadre de cette équipe, avec en prime un premier brassard de capitaine pour lui à ce niveau. Uini Atonio garde probablement une longueur d'avance pour porter le n°3 lors du match d'ouverture de la Coupe du monde face aux All Blacks, malgré la bonne performance de Dorian Aldegheri contre le XV du Chardon.
Parmi les remplaçants pour ce test, Thibaud Flament (promis à une place dans le XV de départ pour les matches cruciaux) et Sekou Macalou (précieux homme à tout faire sur le banc) disposent d'étiquettes limpides dans cet effectif.
Quant à Maxime Lucu, son statut de doublure d'Antoine Dupont est cimenté. Il ne peut pas viser plus haut mais il n'a pas à craindre de rétrograder. Thomas Laclayat paraît loin de pouvoir bousculer le trio des piliers droits Atonio-Aldegheri-Falatea. Il devrait donc honorer sans arrière-pensée sa première sélection, à la Beaujoire.
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Maxime Lucu avec les Bleus en novembre 2022.
Crédit: Getty Images
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