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Top 14 - "Quelque chose doit vite changer" : gueule de bois et vent de révolte à La Rochelle
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Publié 05/11/2023 à 14:18 GMT+1
Le Stade Rochelais s'est incliné pour la quatrième fois de la saison samedi à Oyonnax (19-17) et pointe à la douzième place. Un bilan bien en deçà des attentes pour le champion d'Europe et finaliste du dernier Top 14. Même si le retour programmé des internationaux est de nature à changer la donne, le manager Ronan O'Gara en a appelé à une réaction générale.
Ronan O'Gara n'est pas satisfait du début de saison 2023-2024 de La Rochelle
Crédit: Imago
Une seule victoire, 80% de défaites, une douzième place au classement : le bilan chiffré du début de saison rochelais parle de lui-même. Décevant, loin, très loin même de ce qu'on pouvait attendre du rouleau compresseur de la saison dernière, vainqueur de la Champions Cup et finaliste du Top 14. Samedi, les Maritimes n'ont jamais été en mesure de l'emporter sur le terrain du promu Oyonnax (19-17) et le petit point de bonus défensif arraché en toute fin de partie n'a suffi en rien à atténuer le constat amer.
Accablé et un brin fataliste, le manager Ronan O'Gara a fait part de son dépit en conférence de presse après la rencontre. "Après notre défaite à la maison contre Castres (24-27), j'attendais plus d'agressivité et de précision dans notre jeu. Au final, certains n'ont pas été au niveau. Il n'y a pas eu assez d'envie, trop d'indiscipline. (…) On ne peut pas jouer comme cela, on ne peut pas avoir un jeu au pied comme cela, mais le premier responsable c'est moi".
Le retour des internationaux pour sortir du marasme
Une responsabilité assumée qui ne l'a pas empêché de trancher dans le vif à Charles-Mathon au moment de sortir son jeune talonneur Sacha Idoumi (21 ans) avant la demi-heure de jeu, intransigeante réponse à des lancers approximatifs en touche. "On a besoin de vite se révolter, a poursuivi O'Gara. On en est capables. Quelque chose doit vite changer et j'espère que ce n'est pas l'entraîneur". S'il n'est absolument pas d'actualité que l'ancien ouvreur irlandais quitte le navire maritime, il va en revanche devoir activer d'autres leviers pour redresser la barre.
Peut-être sans avoir à chercher trop loin non plus avec le retour sous peu des internationaux sur le pont durant la Coupe du monde. Des valeurs ajoutées qui auraient certainement transformé les trois dernières défaites bonifiées en résultats plus positifs. Si Grégory Alldritt ne devrait pas revenir avant le mois de janvier, les Bleus Uini Atonio, Reda Wardi, Pierre Bourgarit Paul Boudehent, Jonathan Danty et Antoine Hastoy, auxquels il faut ajouter l'Australien Will Skelton, le Samoan UJ Seuteni et le Fidjien Levani Botia, changeront à coup-sûr le visage de l'équipe.
Des cadres très attendus et qui ne seront pas de trop pour rattraper le temps perdu. Les réceptions de Bayonne et Bordeaux semblent être une fenêtre de tir intéressante pour remettre les pendules à l'heure et retrouver un peu de cette confiance qui faisait la force du club la saison passée.
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