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Top 14 - Après Stade toulousain - Lyon (45-0) : "On s’est fait piétiner pendant 40 minutes" : le LOU pique sa crise

Anthony Tallieu

Mis à jour 07/01/2024 à 09:07 GMT+1

Le LOU a reçu une belle gifle samedi à Ernest-Wallon face au Stade toulousain (45-0). Poreux en défense et incapable de prendre à défaut la défense du champion de France, le club rhodanien repart de Haute-Garonne avec un gros mal de tête et un peu plus de doutes encore, lui qui pointe désormais à une inquiétante 13e place. La crise couve à Lyon.

Lyon a reçu une correction à Toulouse

Crédit: Imago

On savait le LOU malade, mais peut-être pas dans ces proportions. Samedi à Toulouse, les partenaires d’Ethan Dumortier ont volé en éclat (45-0) et affiché des carences très inquiétantes pour une équipe qui, la saison dernière, a disputé la phase finale après avoir terminé la saison régulière en 3e position. Si perdre à Ernest-Wallon n’a rien d’infament, le faire de cette manière, sans pouvoir inscrire le moindre point, pose question.
Menés 12-0 à la pause, les Lyonnais ont explosé comme du popcorn en seconde période et n’ont jamais pu afficher un semblant de révolte ou d’orgueil. Une absence de réaction qui a même contaminé leur manager Fabien Gegenbacher, relativement tiède dans ses propos d’après-match.
"Il n'y a pas grand-chose à retirer de ce match, on ne peut évidemment pas s'en satisfaire. Jouer les meilleurs est un moyen de s'étalonner et le score reflète l'écart qu'il peut y avoir entre le Stade toulousain et le LOU aujourd'hui. Ça fait parfois du bien de prendre la réalité de plein fouet. (...) Il faut qu'on montre de la force mentale, qu'on reste ensemble. On ne va pas tout remettre en question après ce match". Une dernière phrase qui laisse songeur alors que le LOU, qui a perdu les deux-tiers de ses matches de championnat et occupe désormais la place de barragiste, ne semble pouvoir se permettre de relativiser quoique ce soit.
Le score final est le reflet de notre saison
Dépité de ce naufrage collectif, l’ailier international Vincent Rattez a tenu un discours plus musclé et incisif à chaud au micro de Canal +. "On fait illusion en première période avec ce score de 12-0, mais on était largement dominés. Le score final est le reflet de notre saison, où on en prend systématiquement plus de 30 à l’extérieur. On est tombé sur un grand Stade toulousain mais on est tombé aussi sur une petite équipe de Lyon. Offensivement, on n’a pas su créer des brèches, on a perdu tous nos duels et on s’est fait piétiner pendant quarante minutes. Ça fait mal au crâne, mais c’est notre saison".
Dans une interview accordée à Eurosport début décembre, le président Yann Roubert avait maintenu toute sa confiance à Fabien Gegenbacher. "Je le fais car je vois que ça travaille et qu’il y a une vraie cohésion entre les joueurs et le staff", s’était-il alors justifié. L’humiliation de samedi, qui aggrave la situation sportive autant qu’elle interroge sur les ressources mentales de ce groupe, peut-elle changer la donne ? En fin de saison dernière, Roubert avait cédé à la pression de ses joueurs, qui avaient fait remonter des tensions intenables avec le manager d’alors Xavier Garbajosa. Sept mois plus tard, ce sont les résultats désastreux et l’avenir sportif incertain qui le contraindront peut-être à revoir sa copie et retoucher sa feuille de route.
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