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Dominik Paris remporte la descente comme en 2017, doublé italien avec la 2e place d'Innerhofer

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 28/12/2018 à 13:43 GMT+1

BORMIO - On n'y a vu que du vert-blanc-rouge en Lombardie. Dans la station italienne, les skieurs transalpins se sont régalés avec un doublé sur la descente vendredi. Dominik Paris, comme la saison passée, s'est imposé à Bormio, devant son compatriote Christof Innerhofer. Beat Feuz complète le podium. Le surprenant Français Matthieu Bailet a pris la 6e place.

Dominik Paris dans le saut final de la descente de Bormio

Crédit: Getty Images

Les Italiens aiment toujours autant la Stelvio. Comme l'an dernier, c'est Dominik Paris qui s'est imposé ce vendredi lors de la descente de Bormio. Sur une piste verglacée et terrible physiquement, il a devancé son compatriote Christof Innerhofer (+ 0''36) et le Suisse Beat Feuz (+ 0''52) pour s'offrir un 10e succès en Coupe du monde, son 3e en Lombardie. Le meilleur Français, Johann Clarey, prend une belle 7e place.
Bormio a toujours été une course magnifique et une piste terrible. Mais, verglacée comme elle l'était cette semaine, c'est un enfer pour les skieurs. Considérée par beaucoup comme la plus dure vu les conditions climatiques, la Stelvio nous aura réservé des surprises, comme toujours. Touché au genou depuis quelques semaines, Aksel Lund Svindal n'a jamais été dans le bon tempo (11e, + 1''71), à l'image des Norvégiens avec la 8e place de Kilde et surtout l'abandon de Jansrud, sorti après une trentaine de secondes de course. Mais, comme on s'y attendait, elle aura souri aux spécialistes des pistes verglacées.
Considérés comme les deux meilleurs dans ces conditions, Christof Innerhoer et Vincent Kriechmayr ont largement répondu aux attentes. Mais l'Italien (2e, + 0''36) comme l'Autrichien (5e, + 0''96) ont été battus, malgré un ski très posé. Moyen lors des entraînements, Beat Feuz s'est parfaitement réveillé en course pour sauver son dossard rouge de leader de la spécialité grâce à une belle 3e place (+ 0''52). Mais il n'y avait rien à faire face à Dominik Paris. Ultra solide physiquement, très précis et l'un des seuls à aller chercher la trajectoire la plus directe, l'Italien a fait la différence sur le bas, à la sortie du San Pietro, pour décrocher son premier succès de la saison, son 10e en carrière. Et déjà son 3e sur la Stelvio, après 2012 et 2017.
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Une fin de course canon et Paris reste maître de la Stelvio : revivez sa course en vidéo

La Bailet surprise

Un vainqueur identique à l'an dernier et des Français au même niveau au classement. En 2017, Adrien Théaux avait pris la 7e place mais le skieur de Val Thorens a confirmé ses difficultés actuelles en descente avec une décevante 22e place (+ 2''42), juste derrière le revenant Brice Roger (20e, + 2''27) et Nils Allègre (17e, +2'13"). On a pensé un temps que l'éclaircie tricolore en descente viendrait une fois encore de Johan Clarey. Parti avec le dossard 16, le skieur de Tignes a su faire jeu égal avec les meilleurs sur la première partie du tracé avant de souffrir physiquement sur le bas. Avec sa 8e place (+ 1''39), Clarey s'offre un nouveau top 10, son troisième en quatre descentes.
Mais l'homme fort en vitesse côté Tricolore ce vendredi, c'est Matthieu Bailet. Le champion du monde junior du Super-G en 2016 a signé le meilleur résultat de sa jeune carrière en terminant 6e, à tout juste plus d'une seconde de Dominik Paris (+ 1"02). Le Niçois de 22 ans a même pu croire longtemps titiller le podium avant de fléchir sur le dernier intermédiaire. Une belle promesse, à défaut d'un premier feu d'artifice.
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