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BORMIO - Dominik Paris, encore roi dans son jardin

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 28/12/2021 à 13:18 GMT+1

COUPE DU MONDE - Dominik Paris a remporté la descente de Bormio. Devant ses supporters, l'Italien a encore une fois sorti le grand jeu sur cette piste qu'il adore. Il signe sa septième victoire à Bormio. Il a devancé les deux Suisses, Marco Odermatt, qui augmente son avance en tête de la Coupe du monde, et Niels Hintermann. Le meilleur Français, Johan Clarey, finit 11e.

La démonstration de Paris chez lui

Le roi de la Stelvio a encore frappé. Spécialiste de l’étape itallenne, Dominik Paris s’est imposé pour la 7e fois de sa carrière à Bormio, en remportant la descente dans les Dolomites ce mardi. Exceptionnel sur le haut de tracé, supersonique dans la section technique, l’Italien de 32 ans a résisté sur le bas au final canon des Suisses Marco Odermatt (+ 0’’24), qui conforte sa place en tête du général - et Niels Hintermann (+ 0’’80), qui l’accompagnent sur le podium. Paris s’offre ainsi la 20e victoire de sa carrière et s’empare également de la tête de la Coupe du monde de descente. Journée moyenne pour les Français avec le meilleur d’entre eux, Johan Clarey, qui prend la 11e place.
On l’avait un peu senti venir. En progression constante depuis le début de la saison en descente (8e, 5e puis 4e), Dominik Paris s’est construit peu à peu une confiance dont il n’a même pas forcément besoin au moment d’aborder Bormio. La Stelvio et ses longues courbes, ses mouvements de terrain piégeux et son San Piedro si important à gérer, le skieur de Merano la connait par cœur. Agressif d’entrée sur le haut après une poussée énorme, l’Italien ne s’est jamais posé de question dans la pente, avec un ski posé et qui n’a jamais bougé sur une piste pourtant bosselée. Mais Paris connaissait trop bien la Stelvio pour se faire piéger. Très juste jusqu’en bas, Paris continue de se construire un palmarès de folie à Bormio avec six victoires en descente et une en Super-G.
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Odermatt ne pourra rien se reprocher

Les Français en retrait

Pourtant, Marco Odermatt pensait avoir réussi le coup parfait après son passage avec le dossard 8, juste devant l’Italien. Engagé, ultra précis, le Suisse avait explosé le chrono d’Aleksander Aamodt Kilde (-0’’78) et on voyait alors mal comment il pouvait être battu. Mais c’était sans compter sur la performance stratosphérique de Paris. Odermatt se contentera volontiers de la 2e place (+ 0’’12), un premier podium en descente en carrière qu’il partage avec un autre Suisse, Niels Hintermann (+ 0’’80), auteur de sa deuxième 3e place de suite en vitesse. D’autant qu’il fait une très belle opération au général, avec désormais 286 points d’avance. Solide depuis le début de la saison, l’Autrichien Matthias Mayer laisse son dossard de leader à Paris après une performance décevante (12e). Comme pour les Français.
Aucun n’aura particulièrement commis de grosse faute, le ski aura été bien souvent propre et posé mais une piste comme Bormio s’attaque et demande une prise de risques pour espérer briller. Ce qu’aucun n’aura réussi à faire sur le durée. Premier Tricolore à s’élancer avec son dossard 13, Johan Clarey aura aussi été le meilleur d’entre eux mais le vétéran français a dû se contenter de la 11e place (+ 1’’36), loin du niveau qu’il pouvait afficher l’an passé. Même bilan pour Matthieu Bailet, seulement 14e (+ 1’’63) sur une piste qu’il adore et où il avait signé des 6e places par le passé.
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La descente de Johan Clarey à Bormio en vidéo

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