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Garmisch-Partenkirchen, dernière descente avant les Jeux Olympiques de Pyeongchang

ParAFP

Mis à jour 27/01/2018 à 07:12 GMT+1

Une semaine après Kitzbühel, la descente de Coupe du monde de Garmisch-Partenkirchen, samedi, est la dernière occasion pour les rois de la vitesse d'évaluer leur forme et leur confiance avant les jeux Olympiques de Pyeongchang (19-25 février).

Christof Innerhofer lors de l'entraînement de la descente de Garmisch-Partenkirchen, le 26 janvier 2018

Crédit: Getty Images

C'est leur dernière occasion pour se jauger, le bon moment pour engranger de la confiance. Une semaine après Kitzbühel, la descente de Coupe du monde de Garmisch-Partenkirchen samedi est le dernier rendez-vous pour les rois de la vitesse avant les Jeux Olympiques de Pyeongchang (19-25 février).
"C'est une sorte de répétition pour les JO parce qu'on ne retouchera pas les skis de descente avant le premier entraînement officiel des Jeux", confie le Français Adrien Théaux, qui relativise cependant les enseignements que l'on voudrait tirer samedi soir : "On ne peut pas prendre énormément de repères parce que la piste est totalement différente et je pense que la neige sera à l'opposé de ce qu'on a trouvé ici".

Innerhofer en grande forme

La chaleur sur les Alpes bavaroises a en effet formé ce que les skieurs appellent une "neige de printemps", humide et granuleuse, qui va les obliger à trouver un subtil dosage entre engagement et relâchement. Particulièrement à l'aise sur ce type de terrain, Christof Innerhofer a réussi le meilleur temps des deux entraînements jeudi et vendredi. Il adore cette piste où il a connu sa dernière victoire en Coupe du monde (2013) et brillé lors des Mondiaux en 2011 (titre en super-G, 3e de la descente et 2e du combiné).
La célèbre "Kandahar" réussit généralement aux hommes forts. Le Norvégien Aksel Lund Svindal, en tête de la coupe du monde de descente, et son dauphin suisse Beat Feuz seront évidemment parmi les favoris. Mais les Autrichiens, avec leur redoutable trio Matthias Mayer (deuxième de l'entraînement vendredi), Hannes Reichelt et Vincent Kriechmayer, ne devraient pas être loin des places d'honneur.
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Thomas Dressen lors de la descente de Kitzbühel

Crédit: Getty Images

Devant son public, Dressen va tenter de gérer son nouveau statut

Quant à Thomas Dressen, devenu héros national en Allemagne depuis sa victoire sur la mythique Streif de Kitzbühel samedi dernier, il jure que ce nouveau statut ne lui met aucune pression supplémentaire, même devant son public. "Cette victoire m'a plutôt apaisé", a-t-il assuré vendredi, "parce que je sais maintenant que si je suis dans un très bon jour, je peux lutter devant". Selon lui, la piste de Garmisch "n'est pas tellement moins exigeante qu'à Kitzbühel". Impression confirmée vendredi après le deuxième entraînement par l'expérimenté Français Johan Clarey, 37 ans :
C'est moins dans l'engagement qu'à Kitzbühel, moins dans la vitesse, mais au niveau du combat, c'est une des plus difficiles. Même à l'entraînement on arrive en bas cramé
Juste sous le portillon de départ, un mur projette les skieurs de 0 à 100 km/h dès les premiers mètres. "Il n'y a pas beaucoup de visibilité, au départ avec le soleil rasant, c'est tout noir dessous, on ne voit pas vraiment où on met les skis. Ca demande de se faire confiance", note le Français Maxence Muzaton.
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Maxence Muzaton à Wengen

Crédit: Getty Images

L'an dernier, la Kandahar avait fait des dégâts. Le Français Valentin Giraud-Moine s'était grièvement blessé (luxation des deux genoux). Il n'a toujours pas reskié en compétition depuis. L'Américain Steven Nyman avait été évacué par hélicoptère vers l'hôpital, avec une blessure ligamentaire. Et Guillermo Fayed, un autre Français, s'était blessé au genou après une mauvaise réception sur un saut.
Dimanche, ce sera au tour des géantistes de disputer à Garmisch-Partenkirchen leur dernière course avant Pyeongchang. Sur cinq géants de coupe du monde disputés cette saison, le cannibale autrichien Marcel Hirscher en a gagné trois, pour deux troisièmes places. Le battre relève donc toujours de l'exploit. Le Norvégien Henrik Kristofferssen et le Français Alexis Pinturault, respectivement deuxième et troisième au classement du petit globe du géant, seront ses principaux adversaires.
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