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Garmisch Partenkirchen | Super-G Messieurs | Grande première pour Nils Allègre, vainqueur du super-G

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 27/01/2024 à 14:14 GMT+1

On avait oublié un peu vite que Nils Allègre est un prétendant régulier aux belles places dans les épreuves de vitesse. Et mieux encore désormais, comme il l'a prouvé en remportant le super-G à Garmisch, samedi, son premier succès en Coupe du monde, à 30 ans. L'Italien Guglielmo Bosca deuxième devant les Suisses Loïc Meillard et Marc Odermatt, Cyprien Sarrazin se content d'une 11e place.

Sur un nuage : le super-G supersonique d'Allègre en images

Un Français peut en cacher un autre. Alors que tout le monde attendait un nouvel exploit de Cyprien Sarrazin (10e), c'est Nils Allegre qui a créé la surprise à Garmisch en remportant le Super-G ce samedi, le premier succès de sa carrière.
Malgré une mise en action ratée, le Tricolore a été impérial par la suite sur la Kandahar pour devancer deux autres surprises, l’Italien Guglielmp Bosca (+ 0’"8) et le Suisse Loic Meillard (+ 0"25). Seulement 4e, Marco Odermatt conforte malgré tout sa position de leader du classement général et de la discipline.
Mais que se passe-t-il en vitesse pour le ski français ? Alors qu’ils n’avaient remporté aucune course en descente ou en Super-G depuis 2015, les Bleus viennent de remporter quatre des cinq dernières épreuves de vitesse. Après son triplé à Wengen-Kitzbüel, Cyprien Sarrazin était évidemment considéré comme l'un des favoris à Garmisch mais le skieur du Dévoluy n’a jamais semblé dans l’allure, manquant de son engagement habituel. Il devra se contenter de la 11e place (+ 0"64) et de la joie de célébrer un nouveau succès tricolore. Car Nils Allegre a pris son relais.
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Pas de nouvel exploit : le passage de Sarrazin en Super-G en images

Un podium à surprise

Souvent placé depuis le début de l’hiver (six tops 10), le skieur de Serre-Chevalier retrouvait à Garmisch une piste qui lui avait souri en 2021, lorsqu'il avait signé le meilleur résultat de sa carrière (4e du Super-G). Et si les conditions de neige n'étaient franchement pas bonnes (neige salée, utilisation des canons à haut jusqu’à 30 minutes du départ…), la course du Tricolore, elle, aura été excellente. Surtout dès que l'on a atteint les premières courbes, taillées à la perfection, toujours sur l'avant du ski et engagé. Une précision impressionnante, des trajectoires directes pour découper la partie technique et s'offrir la course d'une vie. Et succéder, comme Cyprien Sarrazin avant lui, à Luc Alphand, dernier Tricolore vainqueur sur la Kandahar.
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La palette : comment Allègre a dessiné sa victoire en Super-G

Dans des conditions particulières, on s’attendait à voir les petits dossards avantagés mais il n’en a rien été, à l'image de la grosse performance de Guglielmo Bosca, 2e (+ 0"18) avec le dossard 17 et qui a pensé quelques instants réussir l’exploit avant de voir Allègre lui passer devant dès le skieur suivant. Mais l'Italien s'offre ainsi le premier podium de sa carrière. Sans surprise, le podium est complété par un des nombreux Suisses qui ont performé (7 dans les 14 premiers) mais par par celui qu'on attendait avec Loïc Meillard (3e, + 0’’25) qui prive Marco Odermatt (4e, + 0’’28) du podium, une première pour le leader de la Coupe du monde depuis les finales 2022 dans la discipline. Déception en revanche pour tous les autres Tricolores, qui n'ont pas marqué de points. Mais c'est bien un Français qui a gagné, encore.
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