Kitzbühel - Giezendanner et la force du clan bleu : "On a connu des drames et des victoires tous ensemble"
Publié 26/01/2025 à 11:28 GMT+1
En pleine montée en puissance après deux tops 10, Blaise Giezendanner a vu sa saison fauchée en plein vol par une chute à Wengen. Le Savoyard a accordé un entretien à l’émission Chalet Club et partagé les détails sur sa convalescence et l’ambiance régnant au sein du groupe de vitesse, déjà touché par la chute de Sarrazin mais capable de briller partout.
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Qu’il est pénible de voir le destin briser une trajectoire ascendante, à quelques jours d’un rendez-vous tant attendu. Blaise Giezendanner doit ressasser cette frustration après sa blessure lors de la descente de Wengen (Autriche), venue alourdir un bilan funeste dans les rangs de l’équpe de France de vitesse. Au milieu des brancards, Giezendanner rejoint Cyprien Sarrazin, étoile filante et brillante de la saison passée fauchée par la piste mal-aimée de Bormio (Italie) en décembre.
On fait un sport individuel qui se pratique en équipe
Orphelin de ses deux gaillards, le clan bleu a trouvé des ressources pour honorer le groupe tricolore sur la descente de Kitzbühel samedi. Encore en vert à l’Hausbergkante, Maxence Muzaton a livré un run époustouflant, qu’il a conclu à la 7e place. "Mumu a fait du Mumu. J’y ai cru franchement, a réagi Giezendanner dans l’émission Chalet Club dimanche (à retrouver sur Eurosport via MAX). Je lui ai envoyé un message en lui disant 'tu as failli me faire lever de mon canapé'."
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Personnage clé du groupe France, Giezendanner n’hésite pas à diffuser quelques moments de l’intimité des descendeurs tricolores. Derrière les images pointe un message. "Ce que j’aime bien raconter avec les gars, c’est qu’on fait un sport individuel qui se pratique en équipe, explique Giezendanner. Moi je vis avec ces gars plus de 250 jours par an donc forcément il y a des liens qui se créent. Évidemment, quand il y a des accidents, ça nous touche plus. On est une équipe très soudée, on a connu des drames tous ensemble, on a connu des victoires tous ensemble. Je pense que c’est ça aussi qui fait la force de notre équipe aujourd’hui."
J’ai encore beaucoup de douleurs
Une force qui permet aux Bleus de briller sur l’Eden des descendeurs, même sans deux de ses fers de lance. Rapatrié en France et opéré à Lyon, le Chamoniard a fait le point sur sa convalescence et le plan à suivre pour les prochaines semaines. "L’opération a été plus compliquée que prévu, confie Giezendanner. Il y a eu beaucoup de travail à faire sur mon genou. Il faut que je ne fasse rien pendant dix jours. Je ne suis pas encore en capacité de bouger mon genou, j’ai encore beaucoup de douleurs. Je gère au mieux. D’ici une grosse semaine je pense que je pourrai commencer le gros du travail."
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Après les souvenirs "douloureux" et la frustration latente de ne pas avoir pu s’exprimer dans la Mecque des descendeurs, Giezendanner (33 ans) regarde déjà vers le futur et les Jeux de Cortina qui approchent : "Il y a un objectif l’année prochaine en 2026. C’est un gros objectif. À voir comment les choses évoluent." Nul doute que l’émulation et l’entente au sein de l’équipe de France favoriseront le retour aux avant-postes du Savoyard.
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