"Etre plus régulier"

S.T. : Avant l'année dernière, je n'étais pas été très régulier. Je faisais un ou deux bons coups. On s'est dit avec mes coachs que cela devait changer la saison passée, qu'il fallait passer un cap. Cela passe par du travail technique, mais aussi beaucoup de travail mental. L'an passé, j'ai réussi à mettre tout ça en oeuvre, ce qui m'a permis d'être plus régulier que les autres années.

S.T. : Non, ce n'est pas forcément le travail d'un slalomeur, mais plus le travail d'un sportif de haut-niveau. Il est important que tout soit réuni pour que le Jour J, on soit à cent pour cent. Cela passe par la connaissance de soi, la mise en pratique sur le terrain, beaucoup d'entraînement et évidemment de la mise en situation, sur les pistes, aussi. Voilà, les clés de la réussite. Il faut juste se préparer pour être au mieux et libéré mentalement les jours de course.

S.T. : Ouhlà (rires)... Le feeling, je pense. Beaucoup de feeling (il réfléchit)... C'est une question intéressante... Voyons... La technique, aussi. C'est vrai que techniquement, je commence à être vraiment bien. Mais c'est surtout au niveau des sensations sur la piste que je gère le mieux. Donc ma réponse : le feeling.

S.T. : Je dois avouer que de temps en temps, je suis un peu déstabilisé par certaines petites choses que je n'arrive pas encore à maîtriser. Comme on a pu le voir cet hiver aux JO de Turin (Stéphane était tombé dès les premières portes de la première manche du slalom). Je pensais être vraiment bien préparé, mais visiblement, il y avait quelque chose qui ne fonctionnait pas quelque part. Je me suis loupé donc on va tout faire pour analyser ce qu'il s'est passé à Turin et essayer de le corriger pour les saisons à venir.

S.T. : C'est vrai que quand ça ne fonctionne pas, on a tendance à douter. Quoiqu'il arrive. Mais je suis persuadé que je suis fait pour le ski, donc je sais que je dois continuer de tout mettre en oeuvre pour arriver le plus loin possible. Si j'étais sûr de faire tout ça pour rien, j'aurais arrêté le ski depuis longtemps.

S.T. : Le principal c'est la Coupe du monde de slalom. Cela passe par une encore plus grosse régularité et donc terminer encore plus souvent dans le top 5. Je vise aussi les Championnats du monde à Aare. Ça serait pas mal de devenir champion du monde...