Marco Odermatt remporte la 1ère manche du géant de Palisades Tahoe, Alexis Pinturault 2e et en lice pour la gagne

Le meilleur géantiste du monde tient son rang. Champion du monde et olympique en titre de la spécialité, Marco Odermatt est parti pour accrocher une nouvelle victoire à son palmarès puisqu’il est en tête à l’issue de la première manche du géant de Palisades Tahoe. Sur une piste américaine pleine de pièges avec ses mouvements de terrain, le Suisse ne s’est pas fait surprendre pour devancer un excellent Alexis Pinturault (+ 0’’25) et le Norvégien Rasmus Windingstad (+ 0’’29). La seconde manche promet un énorme suspense avec pas moins de 12 skieurs à se tenir en une seconde.

Cela faisait bien longtemps que l’on n’avait plus vu Alexis Pinturault à pareille fête en géant. Lui qui n’a pas accroché le moindre podium cet hiver dans la discipline (4e à Alta Badia), ni même jamais été sur le podium à mi-parcours, a réussi l’une de ses meilleurs manches de la saison à Palisades Tahoe. Libéré par des Mondiaux brillants (sacré en combiné, en bronze sur le Super-G), le skieur de Courchevel a retrouvé son ski, avec des appuis francs, des trajectoires directes et beaucoup d’intensité, malgré quelques dérives. Mais il a su laisser filer ses skis, accepter la vitesse sur le haut (- 0’’09 au 2e inter) pour prendre une belle 2e place (+ 0’’25) provisoire.

Il n’y avait toutefois rien à faire face à Marco Odermatt. Trop serein, trop posé, trop facile sur le bas du tracé où il a creusé de grosses différences, le Suisse a de nouveau pris les commandes en géant dès la première manche. Et ce scénario finit souvent par une victoire pour le récent champion du monde de Courchevel-Méribel. Mais il aura fort à faire cette fois-ci, avec une première manche qui aura fait assez peu d’écarts. 3e temps de la manche, le Norvégien Rasmus Windingstad est à l’affut (+ 0’’29) et ils sont tout simplement 12 à se tenir en une seconde.

Mais ce n’est pas le cas des autres Français puisque Alexis Pinturault sera le seul Tricolore en seconde manche. Pas dans le coup cet hiver, Mathieu Faivre a pris la 32e place (+ 2’’27) alors que Leo Anguenot n’a pas su se sublimer (51e, + 3’’13). Les regrets sont pour Clément Noël, dans la course à la qualification au dernier intermédiaire (24e chrono, 1’’11) mais le champion olympique de slalom n’a pas su lâcher sur le bas et termine à la 33e place (+ 2’’28). A deux dixièmes simplement de la 30e et dernière place qualificative.