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JO PEKIN 2022 - Mathieu Faivre en bronze sur le géant, Marco Odermatt champion olympique

Alexandre Coiquil

Mis à jour 13/02/2022 à 11:57 GMT+1

JEUX OLYMPIQUES D'HIVER - La huitième médaille française de ces Jeux de Pékin est pour Mathieu Faivre ! Le skieur tricolore décroche le bronze dimanche du slalom géant, après une très belle première manche et un peu de réussite sur la deuxième. La médaille d'or est revenue au favori du jour, le Suisse Marco Odermatt. Thibaut Favrot et Alexis Pinturault terminent dans le Top 6.

Il s'est accroché pour un grand bonheur : comment Faivre a arraché le bronze

L'équipe de France tient une nouvelle médaille ! Mathieu Faivre a décroché dimanche la médaille de bronze du slalom géant de ces JO de Pékin 2022, remporté par le prodige suisse Marco Odermatt, qui a décroché à 24 ans son premier sacre olympique. Troisième et en embuscade pour le titre après la première manche, le Niçois a assuré le coup sur une piste bien marquée et piégeuse. Cela a suffi vu la casse qu'il y a eu chez les prétendants au podium. Un an après son titre de champion du monde obtenu à Cortina d'Ampezzo, le Français a ajouté une nouvelle breloque à son palmarès. Le Slovène Zan Kranjec a pris l'argent.
Pour l'équipe de France, cette huitième breloque fait du bien. Et elle sera peut-être porteuse pour les deux poursuites en biathlon qui boucleront la journée à Pékin, la matinée en France. Voilà les Bleus avec huit médailles au total et une première en bronze. Tous les métaux sont là. Faivre a ajouté son nom à côté de celui de Johan Clarey, en argent sur la descente. Pour le moment, le bilan n'est pas si mauvais pour le ski alpin français, abonné aux médailles à Sotchi et Pyeongchang, évidemment en géant. Alexis Pinturault, deux fois en bronze sur cette épreuve en 2014 et 2018, et Thibaut Favrot ont eux terminé à égalité à la 5e place.
Alexis Pinturault s'est principalement rassuré en réalisant un second passage de meilleure qualité que le premier. Le skieur de Courchevel s'est battu avec la piste, mais il a réussi à conserver assez de vitesse pour battre le chrono de l'étonnant Andoran Joan Verdu. Il n'est pas resté longtemps en tête, mais son nom a scotché un peu plus longtemps sur la 3e place, qu'il a pu un temps espérer après les sorties de route de Manuel Feller et Lucas de Aliprandini. Les deux têtes brûlées ont tout tenté pour aller chercher une médaille, avec les conséquences que cela pouvait engendrer.

Un podium par élimination

C'est ensuite une autre flèche bleue, Thibaut Favrot, qui a tenté sa chance. Secoué sur le haut, l'Alsacien a rectifié le tir sur la partie médiane et le final, où la vitesse était très importante. Sur la ligne, il a concédé 1"50 au temps canon de Zan Kranjec, survolté et auteur du meilleur chrono de la seconde manche. Le même écart que "Pintu". Oui, la France a rêvé d'avoir deux médailles pour le prix d'une.
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Une grosse erreur pour Favrot qui dit au revoir à ses rêves de podium

Dans la foulée, Henrik Kristoffersen était parti pour prendre les commandes, mais le Norvégien s'est fait piéger par le tracé de son coach sur le bas, pensez-vous. Oui, cette double médaille s'est un peu plus matérialisée, un tout petit peu en tous cas. Mais Mathieu Faivre est passé par là. Lui aussi a dû attendre les deux derniers passages après un "run" difficile, où il a joué la carte de la survie. Cela lui a réussi.
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Il s'est accroché pour un grand bonheur : comment Faivre a arraché le bronze

Odermatt douze ans après Janka

La suite a été belle sur la piste de Yanqing. Le surprenant Stefan Brennsteiner, 2e de la première manche, a craqué et offert la médaille au Niçois, avant que le monde ne tourne les yeux vers Marco Odermatt. Grand favori de l'épreuve, le patron de la spécialité faisait face à la course la plus importante de sa jeune carrière. Et il n'a pas craqué. Auteur d'une manche de contrôle comme Ted Ligety à Sotchi sur une piste écorchée, le skieur de 24 ans a montré qu'il avait un mental de fer. Son avance (0"78 au départ) a fondu comme neige au soleil - même s'il n'y en avait pas un rayon ce dimanche - au point de se retrouver avec seulement 0"15 d'avance au dernier intermédiaire, là où Kranjec a découpé la piste.
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Odermatt tient son rang au finish et décroche l'or sur le géant

Le natif de Buochs n'a pas cédé. Son toucher de neige lui a permis de gagner quatre petits dixièmes sur le schuss . Comme Ligety et Hirscher en 2014 et 2018, le patron de la discipline a gagné la course olympique, comme une évidence finalement. Ce premier sacre vient récompenser sa saison folle et son talent exceptionnel. Odermatt succède à un autre prodige, Carlo Janka, dernier champion olympique suisse de géant. C'était en 2010 à Vancouver. La symbolique est forte : Janka avait pris sa retraite à Wengen il y a quelques semaines et adoubé son successeur. Un vrai passage de flambeau.
Mathieu Faivre pouvait, lui, célébrer sa troisième place, la 50e du ski tricolore aux JO. Un vrai morceau d'histoire ce géant.
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