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Les Français au ralenti
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Publié 23/10/2005 à 17:20 GMT+2
Les Français se sont perdus lors du slalom géant d'ouverture de la saison, dimanche à Sölden, le jour même où l'Autrichien Hermann Maier a fêté sa 51e victoire en Coupe du monde masculine de ski alpin. Le meilleur Tricolore est 18e, à plus de deux seconde
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Crédit: Eurosport
Dans ces conditions, Gauthier de Tessières ne pouvait se satisfaire de la place de meilleur Français, la 18e, à 2 sec 04/100 de Maier.
Comme souvent, je passe à côté de belles choses. Les premiers (au départ de la seconde manche, ndlr) ont bénéficié d'une éclaircie et je n'en ai pas profité", s'est désolé De Tessères, précisant: "Je rate encore un gros coup. Il me manque une chose: être bon sur toute une manche".
"C'est vrai qu'on ne vient jamais s'entraîner là (à Sölden). Mais on n'est pas obligés de se préparer dans les conditions de la course pour être bons", a ajouté le skieur des Deux-Alpes.
Autre Français admis en seconde manche, Joël Chenal s'est classé 24e, à 2 sec 49/100. "Dans la seconde manche, malgré un bon départ, je n'étais pas dans le rythme. Dans le mur, je me durcis et je manque de fluidité", a expliqué Chenal, troisième en 2003 à Sölden.
Constat amer
Le Savoyard de La Rosière a établi un constat amer: "Je parle pour le groupe. On a été en difficulté dans les parties raides et sur la neige dure. On n'en a pas fait cet été. Et puis ça reste une piste difficile. Ca s'est creusé beaucoup, avec un peu de jour blanc, un peu d'éclaircies dans la seconde manche".
Quatrième l'an dernier dans la station autrichienne, Chenal a voulu en cette saison olympique retarder son pic de forme. "Je ne suis pas spécialement déçu, mais je m'attendais quand même à un peu mieux. Dans les 15, c'était faisable", a-t-il convenu.
L'échec français a été symbolisé par Frédéric Covili, seulement 48e de la manche initiale, avec un retard de 3 sec 70/100es sur Miller. A sa décharge, le skieur des Menuires, vainqueur sur le glacier Rettenbach en 2001, encore deuxième en 2002 et 2003, revient de deux années gâchées par des blessures aux genoux (ligaments croisés).
Pour ses débuts à Sölden et sa troisième course en Coupe du monde, Thomas Fanara est tombé sur le premier parcours. "J'ai eu un sentiment d'impuissance sur cette piste. Je ne savais pas trop comment l'appréhender", a reconnu Fanara. Et il a assumé entièrement la responsabilité de l'échec.
Comme tous leurs adversaires, les skieurs français ont cinq semaines pour se remettre de ce prologue raté. La Coupe du monde reprend fin novembre à Lake Louise (Canada), avec deux épreuves de vitesse (descente et super-G).
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