Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Val d'Isère - Alexis Pinturault : "C’est positif, mais il faut encore hausser le niveau"

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 12/12/2020 à 21:22 GMT+1

VAL D’ISERE - Auteur d’un excellent Super-G (7e) dans la station française, Alexis Pinturault a encore réalisé une bonne opération dans la course au classement général en devançant Odermatt et Kilde. Mais le Tricolore veut d’abord retenir sa bonne course, sur un plan personnel.

Alexis Pinturault, lors du Super-G de Val d'Isère

Crédit: Getty Images

Il n’a pas gagné, comme il l’avait réussi dans la discipline à Lenzerheide en mars 2014, mais c’est une petite victoire qu’a connue Alexis Pinturault à Val d’Isère. Pour le premier Super-G de la saison, disputée dans des conditions plus que compliquées (chutes de neige, visibilité moyenne et tracé raccourci), le Français a réussi son cinquième top 10 consécutif dans la discipline en prenant la 7e place sur la piste Oreiller-Killy.
Un résultat dont le Tricolore se satisfait largement. "Je pense que si on prend tous les facteurs ensemble, c’est plutôt bien, avoue-t-il au micro d’Eurosport. Le dossard n’était pas forcément évident parce que je choisis derrière, les conditions de neige étaient plutôt agressives, le profil de la piste ne me correspondait pas forcément et puis il y a le tracé aussi... Les Norvégiens ont cherché à aller plutôt droit et vite. Mais dans l’ensemble, je m’en sors plutôt bien". Une belle performance qui conforte son choix de s’aligner sur l’épreuve.
picture

Alexis Pinturault | Alpine Skiing Downhill | ESP Player Feature

Crédit: Getty Images

"Je suis content d’être venu sur ce Super-G, témoigne le Tricolore. Tout doucement, je commence à m’habituer à ces nouveaux types de Super-G, plus rapides. En tout cas, à trouver mes repères. Mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas encore gagner du temps ! Je dois encore progresser, notamment sur ce genre de profil mais on voit que même sur ce genre de piste, où j’ai moins de facilité, j’arrive à être là".
Pas de quoi pourtant donner envie au Français, régulier dans la discipline en 2020 (quatre top 10 en quatre courses), d’en faire son cheval de combat dans la lutte au gros globe du général de la Coupe du monde. "Je ne pense pas pour autant plus m’aligner dans la discipline cette saison que je ne le faisais par le passé, tempère-t-il au micro de la FFS. Je compte me concentrer sur les Super-G techniques avant tout et peut-être certains cas particuliers comme un peu ici. Ça sera aussi en fonction de mon calendrier mais il ne faut pas oublier quels sont mes objectifs principaux, à savoir le géant et le slalom." Et il ne compte pas l’oublier et travailler ces disciplines. Surtout le slalom.
Toujours bon à prendre pour le général
Epreuve phare du Français dans ses jeunes années (il a gagné deux de ses cinq premiers succès dans la discipline), le slalom est depuis devenu le baromètre de la forme d’Alexis Pinturault. Capable en 2020 de s’imposer à Val d’Isère et finir à la 6e place du classement de la spécialité comme de sortir en seconde manche à trois reprises en fin d’hiver, le skieur de Courchevel sait qu’il doit y retrouver une plus grande régularité pour éviter de laisser filer trop de points dans la course au gros globe. Et il compte travailler la discipline. "Je vais m’entraîner encore à Val d’Isère ce dimanche puis j’irais en Autriche (NDLR : où il est installé toute la saison) pour préparer Alta Badia et Madonna di Campaglio, explique le Tricolore pour SkiChrono. Je dois faire du slalom". Avec son bon début de saison, le Français pourra au moins travailler l’esprit tranquille. Et en tant que leader de la Coupe du monde.
picture

Pinturault : "Dans l'ensemble, je m'en sors plutôt bien"

A Val d’Isère, Alexis Pinturault s’est même permis de devancer Marco Odermatt et Aleksander Aamodt Kilde, deux de ses principaux adversaires dans la course au gros globe. Sans que le Tricolore n’y pense plus que cela. "C’est toujours bon à prendre pour le général, mais ce ne sont pas les deux seuls athlètes qui peuvent bien fonctionner sur plusieurs disciplines, avoue-t-il. Il n’y a pas que le sommet de l’iceberg. Regardez Mauro (Caviezel) qui arrive aussi... Mais c’est positif, surtout dans ces conditions. Il faut continuer à construire là-dessus et encore hausser le niveau".
L’exigence, encore et toujours. Mais c’est cette exigence qui a permis au Tricolore de devenir le champion qu’il est aujourd’hui. Et c’est cette même exigence qui lui permettra, peut-être, dans quelques mois, de succéder à Luc Alphand, dernier vainqueur français du gros globe en 1997.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité