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Historique : Ronnie O'Sullivan décroche son 7e titre mondial en battant Judd Trump et égale le record de Stephen Hendry

Fabien Esvan

Mis à jour 01/05/2023 à 20:20 GMT+2

Légendaire. Ronnie O'Sullivan, vainqueur de Judd Trump en finale (18-13), a décroché lundi soir le septième titre de champion du monde de snooker de sa carrière, égalant le record de Stephen Hendry au Crucible Theatre de Sheffield. The Rocket était déjà considéré comme le plus grand champion de tous les temps. Ce nouveau sacre ne fait que le confirmer.

Un sommet d'émotion : O'Sullivan en larmes dans les bras de Trump après son titre

Titanesque. Historique. Colossal. Légendaire, évidemment. Cet homme ne manque pas de superlatifs. Ce soir, encore moins. Ce lundi soir, Ronnie O'Sullivan est rentré un peu plus dans l'histoire du snooker. Et du sport de manière générale. Vainqueur sans trembler ou presque de Judd Trump, appelé à prendre la suite de son immense héritage (18-13), "The Rocket" a décroché son septième titre de champion du monde.
C'était le titre qui lui manquait pour s'échapper dans la discussion du plus grand joueur de tous les temps. Si ce débat reste et restera toujours subjectif, cette septième couronne le place plus que jamais comme la référence ultime. Avec ce succès, le natif de Wordsley égale (enfin) le record établi par Stephen Hendry, qui lui échappe depuis tant d'années.
A 46 ans, O'Sullivan efface aussi un record vieux de 44 ans en devenant le plus vieux vainqueur au Championnat du monde, dépassant Ray Reardon, sacré en 1978 à 45 ans et 203 jours. L'émotion était immense pour le joueur au moment de conclure l'affaire qui est resté très longtemps dans les bras de Judd Trump, bercé par les émotions. Et l'immense bonheur d'être enfin au sommet du jeu, presque seul.
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O'Sullivan a égalé Hendry : "Je suis d'accord pour partager le record pendant un an"

Le retour du "Ronnie Potter"

Sur le plan du jeu, cette victoire n'est pourtant pas la plus belle de la carrière de Ronnie O'Sullivan, loin s'en faut. Mais elle est incontestablement la plus marquante, ça ne fait aucun doute.
Impérial lors des deux sessions de dimanche, clinique comme jamais, le numéro 1 mondial s'était montré impitoyable avec Judd Trump, le sanctionnant de son moindre écart et de sa collections d'erreurs. En mode diesel lors de la troisième session cet après-midi, "The Rocket" a de nouveau activé le mode rouleau compresseur, ne laissant que très peu espérer son cadet.
Car Ronnie O'Sullivan ne voulait pas perdre de temps ce soir surtout après sa sortie "manquée" quelques heures plus tôt. Le natif de Wordsley a été impeccable dans tous les secteurs de jeu ce lundi soir. Son jeu de safety (défense) a été encore une fois ultra-précieux, son génie offensif a fait le reste comme souvent. Avec des empochages dignes de son pedigree.
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Le century pour conclure une frame rondement menée : O'Sullivan continue sa marche en avant

Une renaissance beaucoup trop tardive pour Trump

L'impossible remontada n'était décidément qu'un mirage pour Judd Trump. Totalement submergé lors des deux premières sessions de dimanche, le "Juddernaut" avait amorcé ce qui ressemblait à un superbe comeback lors de la troisième session de lundi après-midi. Plus appliqué, plus détendu, le champion du monde 2019 avait ravivé la flamme.
En vain. Le mal était hélas fait depuis longtemps. Et le natif de Bristol pourra longtemps regretter son entame ratée avec une invraisemblable collection de ratés et de cadeaux offerts à son adversaire. Mais l'essentiel est ailleurs pour "The Ace in the Pack".
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Judd Trump bejubelt seinen Halbfinal-Sieg gegen Mark Williams

Crédit: Eurosport

Au fond du sac il y a encore quelques jours, à deux doigts de ne pas se pointer au rendez-vous de l'année, Judd Trump a signé une quinzaine absolument remarquable. Miné par la lassitude et en quête d'un nouveau souffle, le joueur de 32 ans a potentiellement retrouvé cette envie qui lui faisait tant défaut. On ne connait pas encore la teneur des mots que lui a glissés Ronnie O'Sullivan à la fin de la partie. Ils n'en seront pas moins plus que des moteurs pour lui permettre de retrouver le sommet, enfin.
Néanmoins, The Rocket n'est pas encore prêt à descendre de son septième ciel. O'Sullivan va naturellement savourer cette énième couronne planétaire. Un joyau qui l'installe plus que jamais au sommet du jeu et de sa très longue histoire.
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