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Ronnie O'Sullivan s'offre son 38e tournoi classé et met fin à sa série noire en finale

Laurent Vergne

Mis à jour 19/12/2021 à 23:58 GMT+1

GRAND PRIX - Ronnie O'Sullivan est toujours là. La légende anglaise a renoué avec un titre en s'imposant dimanche en finale du Grand prix à Coventry face à Neil Robertson. Il met fin à sa série de cinq finales perdues. Longtemps mené au score, "The Rocket" a mis le turbo dans la deuxième session pour l'emporter 10-8 face à l'Australien.

Un dernier gros break, un public hystérique : la libération et la victoire pour O'Sullivan

Vendredi, Ronnie O'Sullivan parlait de retraite à moyen terme. "Il y a une raison pour laquelle je n'ai pas gagné de titre ces derniers temps", disait-il. Samedi, après sa victoire en demi-finale du Grand Prix contre Stuart Bingham, il s'excusait pour le spectacle "embarrassant" offert, malgré sa qualification. Mais tout ça est oublié. Les petites fautes. Les approximations. Dimanche, alors que, sur la dynamique du moment, Neil Robertson faisait office de favori, la légende anglaise a enfin montré son meilleur visage. Et revoilà "The Rocket" avec un trophée dans les bras.
Vainqueur 10-8 de cette finale au meilleur des 19 manches, Ronnie O'Sullivan sort donc vainqueur du Grand Prix. C'est son 38e trophée dans un tournoi classé. Un record, bien évidemment. Ce titre, il y tenait, après avoir perdu ses cinq dernières finales depuis son titre de champion du monde à l'été 2020. Voilà pourquoi il s'est accroché comme un acharné lors des deux premiers tiers du match, alors que le meilleur joueur à la table était clairement Neil Robertson.

28 ans après son premier titre

C'est sans doute lors de la première session, dimanche après-midi, que l'Australien a raté le coche. Les deux hommes ont viré à égalité (4-4), mais Robertson aurait pu, aurait dû faire la différence. "Neil aurait dû être devant cet après-midi, et largement", a admis O'Sullivan. Mais après avoir mené 2-0, puis 4-2, "The Thunder from Down Under" a vu O'Sullivan revenir à chaque fois. La 8e frame fera date. Alors qu'il comptait 41 points de retard avec seulement 35 points sur la table, le numéro 3 mondial a sorti deux snookers d'anthologie pour pousser Robertson à la faute et égaliser à quatre partout. Du très grand art.
Mais il aura dû attendre encore un long moment pour prendre les commandes. Dimanche soir, Neil Robertson a repris deux frames de marge (7-5) et la physionomie de cette session nocturne semblait devoir ressembler de près à celle de l'après-midi. Puis la magie Ronnie a opéré. Trouvant enfin son rythme, il a tenu Robertson éloigné de la table, alignant notamment des breaks de 90, 77 et encore 77. Et les frames se sont enchaînées : une, deux, trois puis quatre pour lui permettre de prendre les commandes (9-7).
Neil Robertson a retardé une fois l'échéance, mais pas deux. Un "miscue" sur la noire dans le 18e manche l'a condamné. Revenu à la table, Ronnie O'Sullivan a mis fin au débat. Il avait remporté son premier tournoi classé il y a... 28 ans. Trente-sept autres ont donc suivi. Un palmarès phénoménal, un joueur prodigieux. Et à 46 ans, il est toujours capable de mettre tout le monde d'accord.
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