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Exagon Furtive eGT, première sportive électrique

Eurosport - sponsorisé par Michelin

Mis à jour 15/09/2014 à 16:09 GMT+2

Fondateur d'Exagon, Luc Marchetti a fait un peu plus entrer l'électrique dans le monde des sportives avec la Furtive eGT.

Exagon Furtive eGT - 2013

Crédit: DR

La compétition est dans son expression la plus aboutie un terrain d'expérimentation, un palpitant laboratoire au service du produit. Pour Exagon, née en 2004 avec les attributs du sport et de la technologie, elle fut le chemin de la victoire, de l'innovation avant le temps de la déclinaison commerciale. L'histoire a débuté sur les pistes glacées du Trophée Andros avec Yvan Muller, dix fois au palmarès, puis avec le quadruple champion du monde de Formule 1, Alain Prost, triple lauréat. Ces succès, alliés à une expertise nouvelle dans le domaine électrique, ont débouché trois ans plus tard sur la création du Trophée Andros Electrique, en 2010, puis la conception d'une GT d'exception amenée à rivaliser avec les valeurs établies du marché, qu'elles soient britanniques, italiennes ou allemandes.
"Exagon a la particularité de s'être lancé, depuis 2007, dans l'électrique de haute puissance", rappelle Luc Marchetti, fondateur d'Exagon Engineering et Exagon Motors. "Nos débuts professionnels se sont effectués avant tout dans la course automobile avec le trophée Andros puis le trophée Andros électrique, ce qui nous a donné un retour d'expérience énorme qui est hors du commun aujourd'hui dans le domaine de la haute puissance électrique."
Nous avons décidé de prendre le meilleur de tous les domaines
Le patron français évoque là l'Exagon eFurtive GT, fièrement revendiquée comme première super car française depuis une soixantaine d'années. Une auto d'abord toute électrique, qu'il a voulue avant-gardiste mais pas à tout prix extrême ; particulièrement innovante dans sa technologie sans s'égarer dans la démesure donc. Et puis, il a aussi dressé une carte d'identité dont la seule concession est les deux moteurs allemands. Car pour le reste, tout est français.
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L'Exagon Furtive eGT

Crédit: DR

Etabli dans la Technopole de Magny-Cours, le circuit qui a accueilli le dernier Grand Prix de France de Formule 1, le constructeur nivernais a ainsi convoqué la fine fleur du savoir-faire artisanal ou industriel hexagonal : des cuirs intérieurs habillés par les fournisseurs de Vuitton ou de Hermès aux haut-parleurs fabriqués par Focal. "Pour moi, c'est de la haute couture automobile, avec le moindre détail. Tout est fait à la main, et ultra personnalisable", souligne Luc Marchetti. Tout ça sans la moindre intervention robotisée, quitte à consacrer plus de 600 heures à la fabrication de chacun des 150 modèles prévus. "Ce n'est pas de l'industrie, c'est de la manufacture." Voilà qui est clair.
Le premier véhicule français qui allie performance et respect de l'environnement
Mais la liste des partenaires premium ne s'arrête pas là. "Nous avons décidé de prendre le meilleur de tous les domaines, que ce soit en termes de batterie avec Shaft - le leader mondial des batteries à lithium ion -, Siemens qui nous a construit des moteurs spécifiques à haut rendement, et Michelin, non seulement pour les pneumatiques mais également pour les liaisons au sol", ajoute-t-il.
"Il était important d'avoir un pneumatique spécifique sur ce véhicule étant donné qu'il n'existait pas sur ce marché de pneus respectant notre cahier des charges. Michelin nous a dédié une équipe d'ingénieurs et de techniciens mais a également mis à disposition ses pilotes, son centre d'essai avec une multitude de matériels." Clermont-Ferrand a fait les choses bien et en grand.
"La Furtive E-GT a été présentée pour la première fois au Mondial de l'automobile en 2010. C'est le premier véhicule français qui allie performance et respect de l'environnement", résume le patron de cette entreprise à l'esprit pionnier. Dotée d'une boîte de vitesses à trois rapports, construite autour d'une coque en carbone de 124kg, elle puise ses 402 chevaux (148 kW) dans 500kg de batteries (32 au total) positionnés dans le bas de caisse. Le corollaire de ce barycentre extrêmement avantageux est une stabilité hors du commun. Et question accélération, "les performances sont largement comparables aux autres super cars puisque nous affichons 3"5 de 0 à 100km/h". Et l'autonomie n'a pas été sacrifiée à d'autres causes : "360km en cycle urbain et 310km en cycle mixte."
"Cette voiture est celle de mes rêves", confie Luc Marchetti, "mais également celle de mes équipes puisque beaucoup ont travaillé avec énormément de passion sur ce projet, que ce soit les équipes en interne comme nos partenaires." Ils se reconnaitront dans cet éloge.
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