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ATP Barcelone - Carlos Alcaraz bat Dan Evans en demie (6-2, 6-2) et rejoint Stefanos Tsitsipas en finale

Amaury Erdogan-Gutierrez

Mis à jour 22/04/2023 à 19:34 GMT+2

Carlos Alcaraz n'allait manquer ça pour rien au monde. Aérien, l'Espagnol a largement dominé Daniel Evans lors de la seconde demi-finale du tournoi ATP 500 de Barcelone, samedi. Vainqueur en deux manches de son adversaire lors de ce match à sens unique (6-2, 6-2), le n°2 mondial va tenter de conserver son titre contre Stefanos Tsitsipas en finale, dimanche. Un véritable choc.

Une promenade de santé pour Alcaraz : les meilleurs moments de sa victoire contre Evans

Alcaraz tient son rang et rejoint Tsitsipas. Tombeur sans trembler d’un Daniel Evans volontaire en demi-finales de l'ATP de Barcelone (6-2, 6-2), Carlos Alcaraz a gagné le droit de disputer une quatrième finale cette saison. Le Murcien, tenant du titre à Barcelone, croisera le fer avec Stefanos Tsitsipas, vainqueur de Lorenzo Musetti dans la première demie. Dépassé par la variation proposée par l’Espagnol, Evans a tenté de compenser avec une mobilité aiguë au filet, sans succès.
Malgré une étiquette de grandissime favori de cette seconde demi-finale, Carlos Alcaraz a dû se frotter à plusieurs écueils, la faute à un certain manque d’engagement au cours de la partie. Cela n’a pas été le cas en première manche, où l’Espagnol s’est même offert un break blanc pour mener 3-1. Une première balle de debreak sauvée dans la foulée, et le numéro 2 mondial a poursuivi sur sa lancée, concluant le set d’un double break, en 36 minutes de jeu (6-2).
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Un retour gagnant pour conclure : Alcaraz se qualifie tranquillement en finale

Alcaraz a joué avec le feu

Invité surprise de cette seconde demi-finale sur la terre battue catalane, Daniel Evans a joué son va-tout, cherchant à harceler son adversaire au filet, quitte à laisser des boulevards dans son dos. A ce jeu-là, "Carlitos" a été un expert, et le Murcien ne s’est pas fait prier pour breaker dès l’entame de la seconde manche (2-0). Combatif, le Britannique n’a jamais abandonné, même à 4-0 et après un retour gagnant fabuleux de son jeune adversaire.
L’Anglais a d’ailleurs remonté un break, avant de menacer une nouvelle fois la mise en jeu d’Alcaraz, mené 0-30 sur son service à 4-2. Alors moins concerné par l’événement et davantage spectateur de ses coups, le prodige murcien s’est remobilisé au bon moment et, au prix de deux coups gagnants, s’est remis dans le sens de la marche.
Sur sa lancée, Alcaraz a achevé d’asphyxier un Evans aux abois, auteur d’une quatrième double faute au pire des moments. Une balle de match transformée d’un retour gagnant par l’Espagnol (après 1h19 de jeu), bien plus adroit et précis qu’en quarts. L’absence de fortes bourrasques a sans doute joué (28 coups gagnants à 9 en faveur d’Alcaraz). Il reste une dernière turbulence à affronter pour le Murcien : elle se nomme Stefanos Tsitsipas, triple finaliste à Barcelone.
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