ATP Brisbane - Novak Djokovic en quart de finale et motivé : "Je vais jouer un peu plus de tournois cette année"

Il a beau avoir fini le jeu, Novak Djokovic a visiblement encore des choses à (se) prouver. A 37 ans, l'homme de bien des records, à commencer par celui de longévité à la place de numéro 1 mondial (428 semaines, loin devant les 310 de Roger Federer), commence 2025 visiblement remonté à bloc. D'ores et déjà en quart de finale à Brisbane après avoir battu Gaël Monfils, il y vise un 100e titre sur le circuit avant pourquoi pas un 25e Majeur à Melbourne. Mais pour y parvenir, il sait qu'il va vraisemblablement devoir reprendre l'ascendant sur Jannik Sinner et Carlos Alcaraz qui ont remporté les quatre tournois du Grand Chelem en 2024.

Et pour ce faire, le Serbe sait qu'il devra vraisemblablement passer plus de temps sur le court que la saison passée. "Je veux être prêt à rivaliser avec les jeunes, peu importe le nombre d'heures que ça nécessite sur le court. Et puis, bien sûr, je pense que dans les semaines à venir, particulièrement celle avant l'Open d'Australie, je vais faire beaucoup d'analyse vidéo de mes principaux adversaires, pour essayer de comprendre comment mon jeu se marie avec les leurs, ce que j'ai bien fait dans le passé et ce que je peux améliorer", a-t-il ainsi expliqué en conférence de presse.

À l'entraînement, Djokovic va donc redoubler d'efforts. Et l'arrivée d'Andy Murray dans son équipe constitue vraisemblablement une aide précieuse notamment sur le plan tactique. Avoir un ancien rival comme coach lui a certainement permis de se donner un nouvel élan en termes de motivation et la présence de sa famille à ses côtés en Australie entretient ce cercle vertueux. Mais le Serbe sait aussi et surtout que le combat s'annonce féroce sur le plan physique, et s'il a vu l'Italien et l'Espagnol lui passer devant l'an dernier, c'est aussi parce qu'il a manqué de jambes sur le format long.

En 2024, le "Djoker" n'a joué que 11 tournois. Et il espère bien avoir plus de rythme en 2025. "J'ai mon calendrier des cinq-six premiers mois de l'année dans la tête, en tout cas un scénario possible. Mais vous savez, je vais quand même devoir revoir ça après l'Australie, a-t-il expliqué. Je me suis en fait engagé à jouer à Doha (17-22 février prochains), et ensuite, il faut que je voie pour Indian Wells et Miami. Je souhaite jouer les deux, mais nous devrons voir comment je me sens et en parler avec l'équipe pour bien gérer la programmation parce que je veux être dans la meilleure forme possible pour les plus gros tournois. Les Grands Chelems évidemment, mais aussi les Masters 1000 où j'aimerais jouer mon meilleur tennis."

La saison dernière, Djokovic était ainsi arrivé usé mentalement et physiquement à Melbourne et n'avait pas repris la raquette avant Indian Wells en mars où il n'avait joué que deux matches, avant de prendre une nouvelle pause d'un mois jusqu'à Monte-Carlo. "Il me semble que je vais jouer légèrement plus cette saison, mais je dois voir comment ça se passe. C'est juste le début de saison", a-t-il encore estimé. Avec un corps plus usé par les années sur le circuit, la programmation sera un élément crucial pour la réussite de cette saison 2025. Mais Djokovic a montré par le passé qu'il savait mieux que quiconque trouver ce délicat équilibre.