Daniil Medvedev file en quarts du Masters de Cincinnati après sa victoire contre Denis Shapovalov (7-5, 7-5)

C'était un test, il l'a passé de manière convaincante. Le numéro 1 mondial poursuit sa route dans l'Ohio : jeudi, Daniil Medvedev s'est défait d'un Denis Shapovalov accrocheur en huitième de finale du Masters 1000 de Cincinnati. Très concentré de bout en bout, il l'a emporté en deux sets (7-5, 7-5) et 1h45 de jeu. Assuré de conserver le trône à l'issue du tournoi et d'être tête de série numéro 1 à l'US Open dans une dizaine de jours, le voilà en quart où il défiera Taylor Fritz qui a renversé Andrey Rublev de son côté (6-7, 6-2, 7-5).

La défaite de Rafael Nadal dans la nuit de mercredi à jeudi lui a-t-elle donné un supplément d'âme ? Une chose est certaine : Daniil Medvedev est bel et bien lancé dans ce dernier Masters 1000 de préparation à la défense de son titre à Flushing Meadows. Surpris par Nick Kyrgios au Canada la semaine dernière, le Russe monte indéniablement en puissance et il le fallait ce jeudi face à un Denis Shapovalov qui a retrouvé un niveau de jeu intéressant.

Rien n'a été ainsi facile pour Daniil Medvedev, le score des deux manches le montre d'ailleurs assez fidèlement. Et les choses auraient d'ailleurs pu davantage se compliquer s'il n'avait pas réussi à se sortir d'entrée d'une situation bien compliquée sur son service. Mené 0/40 et auteur de trois doubles fautes dans ce premier engagement, il s'en est tout de même sorti (1-1) pour saisir dans la foulée sa première opportunité de faire le break.

Shapovalov n'a donc pas rendu les armes facilement. Tout près de concéder le double break à à 3-1, il a refait son retard, récompensé de sa stratégie offensive (4-4). Le Canadien a ainsi pris le filet dès qu'il l'a pu, avec pas mal de réussite, du moins en début de partie. Son service slicé de gaucher a posé beaucoup de problèmes à Medvedev. Mais sur la longueur et au petit jeu de la constance, le numéro 1 mondial a peu de rivaux. A 5-5, il a à nouveau ravi le service adverse pour virer en tête. Très autoritaire sur ses propres engagements dans la manche suivante, il a refait la différence dans le 11e jeu pour s'imposer.

Très intéressant en puissance et dans ses intentions, Shapovalov a payé son trop grand déchet (28 fautes directes), notamment en coup droit (19). Medvedev a, de son côté, fait étalage de ses qualités de contreur et de passeur, restant concentré de bout en bout. S'il reste sur cette dynamique, il sera assurément difficile à faire tomber.