Monfils: "Une bataille"

ATP METZ - FINALE

Gaël Monfils propulsé leader français le temps d'une semaine en Moselle, c'était un pari difficile à tenir dimanche soir. Miné par des problèmes personnels et une énorme contre-performance en Coupe Davis (défaite devant Thiemo De Bakker), il hésitait même à se présenter à Metz: "Je suis fatigué, mais je sens bien la balle et il n'y a que quatre macthes à gagner". Finalement : il restera. Et il a bien fait.

Tête de série N.1, il n'est plus qu'à un match du titre. Malgré son flirt prononcé avec le top 10 ces derniers mois, Monfils ne compte qu'un seul titre à son palmarès. Ce n'est pas à la hauteur de ses ambitions. "C'est l'opportunité de gagner mon second titre sur le circuit après celui de Sopot en 2005, explique--il sur le site officiel du tournoi. Après, une finale est belle seulement si on la gagne. Je vais tenter de l'aborder dans le meilleur état d'esprit possible puisque j'en ai déjà perdu six. Je vais bien voir ce que va me donner le bon Dieu aujourd'hui. Je suis très content que cette possibilité intervienne ici."

Monfils s'en remet donc au bon Dieu pour exorcisé ses six échecs en finale. Un poids de plus sur ses épaules ? "Je ne pense pas. Je m'en fous un peu, je suis vraiment fixé sur celle d'aujourd'hui. Si je fais que des finales, c'est pas mal aussi. J'espère que cette finale sera en tout cas la mienne." Son adversaire du jour, Philipp Kohlschreiber, compte lui deux fois plus de titres que lui (2, un à Munich en 2007 et Auckland en 2008). Il n'a perdu qu'une seule fois en finale (Halle en 2008). "Je m'attends à un très, très gros match. J'avais gagné de justesse lors du tie-break du troisième set contre lui en demi-finale à Vienne l'an dernier" , souligne Monfils. "J'ai vu qu'il tapait vraiment bien la balle. Ce sera une grosse bataille du fond de court. Il tape très fort des deux côtés. Il bombe bien la balle. Il faudra être très solide. La victoire se jouera sur des détails."