ATP MIAMI - Jannik Sinner ne laisse aucune chance à Tomas Machac (6-4, 6-2) et file en demies

Une régularité dans l'excellence impressionnante. Pour la quatrième fois en quatre tournois cette saison, Jannik Sinner sera au rendez-vous du dernier carré. A Miami mercredi, il a parfaitement assumé son statut de tête de série numéro 2 face à l'une des belles surprises du Masters 1000 floridien, Tomas Machac, 60e mondial. L'Italien a imposé sa loi en deux sets (6-4, 6-2) et 1h32 de jeu en quart de finale. Pour une place en finale, il affrontera le vainqueur du match entre Daniil Medvedev et Nicolas Jarry.

C'est ce qu'on appelle la marge des grands. Jannik Sinner n'a pas joué son tout meilleur tennis ce mercredi, mais il n'a jamais semblé en danger face à un adversaire qui était pourtant bien entreprenant et n'avait rien à perdre. A partir du moment où il a pris pour la deuxième fois le service de Machac (4-3), le Transalpin a impressionné par sa sérénité, sans avoir besoin d'être transcendant. Peu à peu, il est monté en puissance et aura donc un jour de repos avant de tenter de retrouver la finale puisqu'il est finaliste sortant de ce tournoi.

La mise en route a pourtant été laborieuse. Malgré un break réalisé d'entrée, Sinner n'a pas réussi à le confirmer, bousculé par la puissance de frappe d'un Machac sans complexe pour son premier quart de finale en Masters 1000. L'Italien a eu du mal à se lâcher dans ce premier set, jouant trop court et s'exposant à la prise de balle précoce du Tchèque qui a bien rivalisé en cadence. Du moins pendant un temps. Car peu habitué à ce rythme et à cette exigence, il a lâché la rampe dans la seconde manche.

Après avoir remporté le premier jeu, Machac a perdu les cinq suivants, cédant beaucoup plus vite à l'échange que dans le set inaugural. Il faut dire qu'une fois devant, Sinner a trouvé, lui, plus de longueur de balle et a mis davantage de punch notamment côté coup droit, à l'image d'un missile le long de la ligne lors de son dernier jeu de service. Mais l'Italien a surtout fait la différence par sa solidité – seulement 13 fautes directes – et a réussi à s'économiser. A-t-il réservé le meilleur pour la fin ? La suite le dira.