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Grigor Dimitrov après sa défaite face à Jannik Sinner : "Le plus compliqué à jouer a toujours été Roger Federer"

Cyril Morin

Publié 01/04/2024 à 10:59 GMT+2

Finaliste brillant du Masters 1000 de Miami, Grigor Dimitrov a voulu retenir le positif de sa folle semaine en Floride où il aura dompté Hubert Hurkacz, Carlos Alcaraz et Alexander Zverev. Mais le défi proposé par Jannik Sinner dimanche était trop gros (6-3, 6-1). Le Bulgare l'a reconnu avant de revenir sur les adversaires les plus compliqués à jouer. En premier lieu desquels, Roger Federer.

Un sens unique pour finir : comment Sinner a éteint Dimitrov en finale

Jusqu'à dimanche, Grigor Dimitrov était "dans la zone". Une expression un peu fourre-tout et parfois utilisée à tort et à travers, certes. Mais, en Floride, il y eut des moments où le Bulgare ne touchait plus terre, touché par la grâce tennistique avec des coups qui resteront et cette impression de légèreté, de facilité qui caractérise son jeu dans ces moments-là, rares et suspendus. Dimanche, le nouveau membre du Top 10 est violemment retombé de son nuage, désarçonné par la tempête qui saccage le circuit en 2024, Jannik Sinner.
Cette finale n'a jamais pris les contours espérés au vu de l'affiche, la faute à l'Italien, trop jeune, trop puissant, trop fort pour le Bulgare. "Aujourd'hui, les 10 ans d'écart ont fait une grande différence, a-t-il souri en conférence de presse avant d'évoquer, quelques secondes plus tard les mérites, immenses, de Sinner. C'était clairement la semaine de Jannik. Il a joué tellement bien. C'est impressionnant le niveau qu'il arrive à atteindre et la façon dont il joue."
C'en était parfois risible
Relancé sur le challenge technique, tactique et mental de jouer contre Sinner, Dimitrov a été prolixe : "Il joue tellement vite. On verra les prochaines fois, mais là je n'étais pas en mesure de le challenger. Je n'étais pas à la hauteur de son tennis, pas à la hauteur de ses coups. Je pense que j'ai eu mes moments, mais les moments importants, ils étaient pour lui et ça fait une grosse différence à l'arrivée sur un match de ce niveau. Et puis, il est très en confiance. Et quand il passe devant, il devient encore plus compliqué à jouer, il vous fait jouer sur les talons."
Si percutant face à Alcaraz et Zverev, le Bulgare a cette fois-ci passer sa finale à subir les coups de butoir du nouveau numéro 2 mondial. Mais pas suffisamment pour faire oublier d'autres raclées subies par le passé. Un homme, un certain Roger Federer, laissera un souvenir immaculé à Dimitrov à l'écouter.
"Pour moi, le plus compliqué à jouer a toujours été Roger Federer, a-t-il avoué après avoir été lancé sur la comparaison entre cette nouvelle génération et l'ancienne, qu'il a beaucoup affrontée. C'en était parfois risible. Je me rappelle que plusieurs fois, j'aurais voulu creuser un trou et y disparaître. C'est un sentiment que je n'ai connu avec aucun autre joueur." Son bilan de 7 défaites en 8 matches face au Suisse ne le contredira pas...
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