Monte-Carlo - Premier Tour - Richard Gasquet veut clore en beauté son histoire avec le tournoi de Monte-Carlo

Vingt ans après un parcours qui l’a révélé et une victoire fondatrice face à Roger Federer, Richard Gasquet va se présenter peut-être pour la dernière fois ce dimanche sur le court Rainier III. Le Français va clore cette semaine à Monte-Carlo une riche histoire quelques jours seulement avant le dernier baisser de rideau sur sa carrière Porte d’Auteuil.

Monte-Carlo est le meilleur tournoi de la saison ! (zéro débat)

Video credit: Eurosport

C’est un roman qui a débuté ici dans le cadre fastueux du Monte-Carlo Country Club. Il faisait déjà beau, il faisait déjà chaud et Richard Gasquet battait des records de précocité. 2002 : A 15 ans et dix mois, il devient le premier joueur à passer un tour de Masters Series. Record toujours d’actualité. 2005 : acte de naissance. Classé 101e à l’ATP, il sort Roger Federer, déjà au sommet de sa gloire et numéro 1 mondial.
En demi-finale, il empoche la première manche et breake d’entrée face à Rafael Nadal. Il a l’occasion de mener 3-1 dans le second acte mais un revers un peu trop mou en décide autrement. Que ce serait-il passé si ce fichu revers avait trouvé une zone plus proche de la ligne ? La question hante sans doute encore les plus fidèles fans du Biterrois. Nadal finira par l’emporter en trois sets et soulèvera son premier trophée sur le Rocher quelques jours avant son premier sacre à Roland-Garros.
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Richard Gasquet bat Roger Federer en 2005 à Monte-Carlo

Crédit: Getty Images

C’est assez particulier de jouer pour la dernière fois ici
Gasquet a connu d’autres sommets dans sa carrière, des demi-finales à Wimbledon ou à l’US Open, mais Monte-Carlo reste, dans la conscience collective, l’acte de bravoure du Français. L’inattendue fulgurance d’un talent pourtant évident. Même deux décennies plus tard, le souvenir reste vivace et la magie des débuts n’aura plus tellement d’équivalent. 
2025, il clôt son parcours à Monte-Carlo cette semaine. L’occasion de faire remonter quelques souvenirs. "C’est assez particulier de jouer pour la dernière fois ici, nous a-t-il confié avant sa dernière danse dans la Principauté. C’est un des plus beaux tournois du monde."
2005, il s’en souvient comme si c’était hier : "Federer, je l’avais tellement vu jouer, rembobine-t-il. Je savais comment il jouait. Dès que le match a démarré, j’ai senti que je pouvais gagner. Nadal, c’était un peu pareil, je le connaissais depuis tout jeune donc je n’avais pas peur de lui."
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Gasquet : "En 2005, je n'avais pas peur de Nadal"

Video credit: Eurosport

Je dois dire qu’après, à la fin de ma carrière, j’avais beaucoup plus peur face à NAdal qu’ici en 2005
Cette demi-finale où il n’avait jamais été aussi proche de battre celui qui le croquera 18 fois d’affilée, garde, 20 ans après, un goût d’inachevé : "Je dois dire qu’après, à la fin de ma carrière, j’avais beaucoup plus peur face à lui qu’ici en 2005. Je savais que je pouvais le battre. Tout le match, je pensais que j’allais gagner. C’était déjà un énorme joueur, il fait un gros match pour gagner. J’étais déçu parce que je sentais que j’étais là."
Cette légende vieille de 20 ans l’accompagne désormais partout et le roman s’achève cette semaine. L’ancien numéro 7 mondial ne vient pas pour les honneurs, pour la nostalgie ou pour les souvenirs même s’il a bien conscience qu’à 38 ans, les jambes ne sont plus les mêmes : "Je suis moins fort qu’avant mais j’ai envie de bien faire les choses. Il y’a beaucoup de public, j’ai envie de faire plaisir à tout le monde et d’abord à moi-même." Dimanche, c’est Matteo Arnaldi, "un jeune qui tape fort et qui met de l’intensité", qui tentera de précipiter ses adieux à la Principauté. Ce dimanche, il fera beau, il fera chaud et les souvenirs jailliront, évidemment.
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