Masters 1000 Paris - Carlos Alcaraz bat facilement Yoshihito Nishioka (6-4, 6-4) et file en 8e à Bercy

Son état de forme suscitait les rumeurs pessimistes ces derniers jours. Après avoir rassuré par les mots avant son entrée en lice dans ce Rolex Paris Masters, Carlos Alcaraz l'a fait également sur le court ce mercredi. S'il a affiché un joli strap sur son genou gauche douloureux, le plus jeune numéro 1 mondial de l'Histoire a fêté ses retrouvailles avec l'indoor parisien d'une victoire nette et sans bavure (6-4, 6-4) sur Yoshihito Nishioka, 38e joueur mondial, en un peu plus d'une heure de jeu (1h12 exactement). En huitième de finale, il défiera Grigor Dimitrov, tombeur facile de Fabio Fognini (6-0, 7-5).

Ce n'est pas (encore ?) le joueur éblouissant qui est allé chercher son premier titre en Grand Chelem à Flushing Meadows. Mais Carlos Alcaraz s'est montré dans de bonnes dispositions pour ses grands débuts à Bercy. Il n'a ainsi jamais tremblé ce mercredi face à un adversaire japonais pourtant en forme en cette fin de saison et aux qualités de contreur certaines. Le prodige murcien n'a donc pas joué à un niveau stratosphérique, mais n'a pas manqué d'explosivité, ce qui l'a mis à l'abri d'une mauvaise surprise.

Alcaraz n'aura connu qu'une (légère) alerte dans ce match, à 4-3 quand il a perdu le break d'avance précoce qu'il avait obtenu. Mais dans le jeu suivant, il a accéléré à nouveau à la relance, pour se détacher et s'adjuger la première manche. La marge de progression dans le jeu d'Alcaraz reste toutefois grande : à la relance, il a éprouvé quelques difficultés et a commis trop de fautes directes dans ce premier set. Mais il a aussi et surtout frappé pas moins de 30 coups gagnants, se montrant rassurant sur son pouvoir d'accélération.

Comme un vieux briscard, il a donné le sentiment de hausser son niveau de jeu quand il l'a voulu à 4-4 dans le second acte. Des retours agressifs dont un suivi au filet, des décalages efficaces en coup droit pour s'octroyer le break et l'affaire était pliée. Pour la suite, il n'a ainsi pas dépensé trop d'énergie. Il aura en tout cas l'occasion d'effacer de vieux démons en huitième de finale, stade de la compétition qui l'avait vu chuter l'an dernier face à Hugo Gaston et un public en furie.