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ATP Pékin - Interview - Rafael Nadal : "Ma blessure appartient au passé… je pense"

Eurosport
ParEurosport

Publié 29/09/2014 à 12:09 GMT+2

Impatient de revenir sur les courts, Rafael Nadal avoue ne pas savoir comment va réagir son poignet devant le rythme de la compétition.

Rafael Nadal lors de sa conférence de presse à Pékin.

Crédit: Imago

Après quasiment trois mois d'absence, l'exhibition disputée la semaine dernière vous a-t-elle aide à retrouver le rythme?
R.N. : C'est toujours bien de pouvoir être sur le court face à de vrais adversaires pour m'aider à retrouver le rythme. Même une exhibition, un match contre un adversaire comme Jo (Tsonga), c'est bien. Alors j'espère, oui, que ça va me permettre de gagner du temps d'adaptation au rythme de la compétition. Il me restait quelques jours après pour être prêt à jouer mardi.
Etes-vous un peu rouillé ?
R.N. : Je vais bien. Je vais beaucoup mieux. La seule chose, c'est l'évolution de la blessure, qui a été un peu lente. C'est comme ça. Je sens encore un peu mon poignet quand je commence à jouer, mais ça va. Je suis prêt à reprendre la compétition.
Mais votre blessure est-elle guérie à 100%?
R.N. : Non, je ne peux pas dire que je suis à 100% car quand je joue, quand je commence l'échauffement, je ressens quelque chose dans le poignet pendant les cinq premières minutes. Mais ça ne me pose pas de souci au point de m'empêcher de reperdre la compétition. Ma blessure appartient au passé… je pense.
Après une nouvelle longue absence, votre motivation est-elle décuplée ?
R.N. : Non. Ma motivation est toujours élevée. Je viens ici à Pékin, c'est un gros tournoi, les meilleurs joueurs sont là. J'ai envie de bien faire, et ce n'est pas parce que je reviens de blessure. Cette période de l'année a toujours été un peu compliquée pour moi. Et ça risque d'être encore plus le cas après trois mois d'absence. Mais j'ai très envie de vite retrouver le rythme pour les deux tournois ici en Chine et j'espère être vraiment dans le rythme pour la fin de saison en Europe.
Pékin est un endroit qui a marqué votre carrière. Vous avez gagné le tournoi en 2005, il y a eu le titre olympique en 2008 et l'an dernier, vous avez repris ici la place de numéro un mondial. Quel est votre meilleur souvenir ?
R.N. : Le titre olympique en 2008. C'est tout simplement l’un des moments les plus importants de ma carrière. Rien que pour cela, Pékin est un endroit que je ne pourrai jamais oublier.
C'est la deuxième année de suite que vous venez ici à Pékin alors que vous n'étiez pas venu pendant plusieurs années…
R.N. : Je me sens bien ici. J'ai le tournoi. J'aime la ville. Le directeur du tournoi est quelqu'un de bien. C'est aussi simple que ça. Mais je ne sais pas de quoi sera fait l'avenir et si je reviendrai tous les ans.
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