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Rafael Nadal n'a pas encore retrouvé son costume d'irréductible ? Encore un peu de patience

Sébastien Petit

Mis à jour 23/02/2015 à 13:58 GMT+1

A Rio de Janeiro, sur terre battue, Rafael Nadal n'a pas encore réussi à retrouver le chemin d'une finale. Mais pour le Majorquin, il faut avant tout patienter.

Rafael Nadal

Crédit: Eurosport

Les temps sont durs pour Rafael Nadal. Que ce soit en Grand Chelem ou dans un tournoi moins important, que ce soit sur dur ou sur terre battue, le Majorquin a toutes les peines du monde à retrouver son allant, son énergie, sa constance, sa confiance en lui. Bref à se retrouver. Ses coupures de la saison passée dues à ses blessures physiques ont laissé plus de traces qu'il n'y parait. Et cela s'est encore vérifié à Rio de Janeiro où il a perdu, face à Fabio Fognini en demi-finales, un titre gagné l'an passé.
Un résultat qui peut choquer les observateurs, habitués à voir un Nadal plus fort que la moyenne. Mais qui ne l'a pas traumatisé, lui. Enervé, certes, à l'image de la soufflante qu'il a passée à l'arbitre de chaise Carlos Bernardez, à qui il a juré qu'il n'arbitrerait plus un de ses matches. Mais pas choqué. Pour l'Espagnol, ce qui arrive n'est finalement que la continuité de ce qu'il avait annoncé : il lui faudra du temps pour redevenir l'incroyable joueur qui a remporté neuf fois Roland-Garros.
Je dois attendre encore un tout petit peu...
"Mon sentiment est que je joue avec la bonne attitude. Je suis suffisamment motivé pour persévérer encore et je ne pense qu'au prochain tournoi. Je ne pense pas avoir eu une semaine négative. C'est vrai que j'aurais aimé jouer la finale ici, ce qui m'aurait redonné beaucoup de confiance. Mais je dois attendre encore un tout petit peu... Juste ça." Circulez, il n'y a rien à voir de plus. L'éloge de la patience est sa devise du moment. Pour le moment.
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Rafael Nadal

Crédit: Eurosport

Le voir redescendre à la quatrième place mondiale ne va pas le traumatiser plus que ça - cela lui était encore arrivé courant 2013 -, pas même de savoir qu'il n'a plus joué une finale sur le circuit ATP depuis Roland-Garros 2014. Pourtant, à Rio, la terre battue aurait pu lui permettre de casser cette statistique, comme il l'avait fait à Vina del Mar en 2013, même s'il avait perdu la finale face à Horacio Zeballos. Qu'importe, il aura encore Bueno Aires pour se rassurer.
La vérité est que je manque de continuité
S'incliner face à Fabio Fognini, qui avait perdu ses 23 premiers matches face à un joueur du Top 5 avant de le croiser au Brésil, ne viendra pas non plus hanter les nuits de Nadal. Celle encaissée à l'Open d'Australie face à Tomas Berdych, qui ne l'avait plus battu depuis 17 rencontres, le sera sans doute davantage. En plus, le hasard a voulu que l'Italien soit dans la moitié de tableau de l'Espagnol à Bueno Aires. S'il le croise à nouveau - ce serait encore en demi-finales - il pourra mesurer ses éventuels progrès.
Cela pourra notamment se vérifier au niveau physique. En effet, face à Fognini, Nadal a clairement marqué le pas sur ce point fondamental chez lui. "Je fatigue plus vite que d'habitude, a-t-il avoué. Je n'ai pas eu de problème particulier, du tout, mais j'avais des crampes un peu partout. Ce qui est bizarre, car je n'en ai pas eu beaucoup dans ma carrière. Mais la vérité est que je manque de continuité. J'ai eu de bons et de mauvais moments pendant le match. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi." Il lui reste un tournoi pour répondre à ces interrogations avant le prochain gros rendez-vous de la saison à Indian Wells, le premier Masters 1000 de la saison.
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Rafael Nadal

Crédit: Eurosport

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