Après la défaite de Novak Djokovic à Rome - "Je ne me sentais pas moi-même" : Djoko, gros tourments avant Roland

Encore une sortie précoce pour Novak Djokovic. A deux semaines de Roland-Garros, le Serbe a perdu sans combattre face à Alejandro Tabilo (6-2, 6-3). Une sortie de route dès le 3e tour à Rome qui interroge sur le niveau actuel du numéro 1 mondial. Son début d'année vire au cauchemar et les défaites s'enchaînent. Et l'épisode de la gourde a peut-être eu plus de conséquences que prévu...

Double faute pour finir : Djokovic, une balle de match symbolique

Video credit: Eurosport

Mais quelle mouche a piqué Novak Djokovic ? Absent des débats ce dimanche lors de son troisième tour à Rome, le Serbe s'est complètement dissout face à Alejandro Tabilo. Plus que la défaite cinglante et indiscutable en à peine une heure de jeu (6-2, 6-3), c'est la manière qui interroge. A deux semaines de Roland-Garros, le numéro 1 mondial a livré une prestation franchement inquiétante face au 32e joueur mondial. "J'étais complètement à côté de la plaque, en manque de rythme et d'équilibre, de tempos. C'est un peu inquiétant", a concédé Djokovic en conférence de presse. Jamais dans le rythme, incapable de se révolter ou d'inverser le rapport de force, il ne fut que l'ombre de lui-même.
Est-ce que la gourde reçue vendredi sur la tête alors qu'il signait des autographes peut expliquer sa calamiteuse après-midi romaine ? "Je ne peux pas dire si cela a eu un impact. Il faudra faire des examens, a-t-il continué. A l'entraînement je n'ai rien ressenti de négatif, mais aujourd'hui, je ne me sentais pas moi-même. Sous l'effet du stress, je n'étais pas le même joueur que vendredi. Je vais devoir faire des examens, faire un scan, ce que je n'ai pas fait ici." Le problème, c'est que cette nouvelle sortie de route précoce s'inscrit dans un début d'année très étrange. Djokovic joue peu (quatre tournois) et ne gagne plus.
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Djokovic

Crédit: Getty Images

Deux demi-finales (Open d'Australie et Monte-Carlo) et deux 16es de finale (Indian Wells et Rome) : voilà le bilan famélique du Serbe avant son arrivée à Paris. Ce n'est que la deuxième fois depuis 2007 qu'il débarquera à Paris sans avoir remporté le moindre trophée. En 2018, pas de miracle. Il arrivait également avec un compteur bloqué à zéro et fut balayé en quatre sets par Marco Cecchinato dès les quarts de finale. Sans préjuger de ce qu'il se passera dans quinze jours, Djokovic pouvait difficilement arriver avec plus de doutes et d'interrogations sur la terre de Roland. Ses changements d'entraîneur et de préparateur physique n'ont rien changé au problème.
Depuis sa demi-finale perdue à Melbourne face à Sinner où, de son propre aveu, il avait joué "un de ses pires matches en Grand Chelem", il n'a remporté que cinq rencontres, aucune face à un top 10 et un seul face à une tête de série (De Minaur à Monte-Carlo). Si Casper Ruud, son bourreau à Monte-Carlo, a de solides références, ses tournois se sont arrêtés face à Luca Nardi (75e joueur mondial) à Indian Wells et donc Alejandro Tabilo à Rome, deux joueurs qui, d'ordinaire, n'existent pas face à lui. "Il faut que j'améliore tout, vraiment tout", a-t-il prévenu.
Celui qui se disait "choqué par son niveau" à l'issue de sa défaite en Australie n'a pas trouvé beaucoup plus de solutions lors des quatre derniers mois. Cerné par les incertitudes, Djokovic a deux mois pour se remettre à l'endroit. C'est court et même si on a appris à ne jamais douter de lui, cette fois, il est sans doute permis de s'inquiéter.
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Novak Djokovic lors du Masters 1000 de Rome.

Crédit: Getty Images

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