Masters 1000 Rome | Fils ne polémique pas, mais… : "Tsitsipas m'a donné une raison de me battre"
Vainqueur de ses trois premiers affrontements avec Stefanos Tsitsipas, Arthur Fils devait à nouveau ferrailler avec le Grec en 16e de finale du Masters 1000 de Rome ce dimanche. Un duel dont le Français est sorti vainqueur, non sans mal après avoir subi pendant un set et demi la furia d'un Tsitsipas retrouvé. Mais quand celui-ci l'a visé au filet, Fils a trouvé une raison de se rebeller.
Tsitsipas a bien visé la tête : explication tendue avec Fils en fin de match
Video credit: Eurosport
Arthur Fils est un battant. Parfois son tennis le lâche un peu mais rarement son état d'esprit. C'est d'abord lui qui a lui permis ce dimanche de se remettre dans le match face à Stefanos Tsitsipas. Plus que bousculé par le jeu du Grec qui survolait les débats, le Français devait trouver une clé, n'importe laquelle, pour se remettre dans le match. Ce fut à 3-3 dans le deuxième set quand Tsitsipas a joué son corps pour gagner le point. Une décision que Fils a totalement comprise mais dont il s'est servi.
Si le public du Foro Italico a sifflé Stefanos Tsitsipas, Fils lui savait qu'il n'y avait pas matière à polémiquer. C'est ce qu'il a fait savoir au filet à son adversaire après la balle de match dans une explication que nous avions cru musclée avant d'en connaître la teneur. "Il m'a dit à la fin qu'il ne voulait pas jouer sur moi, je lui ai dit que je savais ! C'est ok, tout va bien", calmait un Fils tout à sa joie au micro sur le court. Pour autant, s'il écarte la polémique, le 13e joueur mondial ne minimise pas l'importance de cet incident.
/origin-imgresizer.eurosport.com/2025/05/11/image-8d99d671-884b-4175-9fd7-44408bf57b94-85-2560-1440.jpeg)
Le coup de la discorde : quand Tsitsipas joue le bonhomme face à Fils
Video credit: Eurosport
Fils : "Tsitsipas ? Je l'aime bien, c'est un bon mec"
"Je l'aime bien, c'est un bon mec, un grand champion, confiait-il. C'était serré en milieu de 2e set. Il m'a visé, ça fait partie du jeu. Il n'y avait rien de mal à ça mais j'ai essayé de trouver une raison pour me rebeller. C'était ça, une excuse pour se battre. Je devais juste trouver une raison et ça a marché." Avant ce point à 3-3 dans le deuxième set, Fils n'existait pour ainsi pas.
"Je lui ai dit au filet, il jouait de façon incroyable au premier set, il m'a écrasé avec son coup droit, son revers, m'a fait voyager à gauche, à droite, il servait bien, listait le vainqueur du jour. Je ne pouvais pas faire grand-chose. Dans le 2e set, j'ai commencé à trouver le rythme, une ouverture pour combattre." Ce point controversé - même si jouer l'adversaire reste, au filet, l'un des moyens les plus sûrs de faire le point -, fut l'essence dont avait besoin Fils pour inverser la vapeur. Jusque-là, ses jeux de services étaient bien plus disputés que ses jeux de retour. Après ? Il s'est baladé, ou presque.
/origin-imgresizer.eurosport.com/2025/05/11/image-6d819d90-c211-422c-afa9-280fb8d009f2-85-2560-1440.jpeg)
L'instant où Fils devient le patron : sa balle de 2e set face à Tsitsipas
Video credit: Eurosport
Et maintenant Zverev ?
Le deuxième tournant fut la balle de break convertie en fin de deuxième set qui a plongé Tsitsipas dans le doute sur un retour canon. "Si vous le laissez jouer, il est l'un des meilleurs joueurs sur cette surface avec son coup droit, rappelle Fils. J'ai essayé de le mettre sous pression parce que sans ça, j'étais mort." Dans le troisième set, c'est lui qui menait les débats, ne lâchant que six minuscules petits points sur son engagement, rappelant qu'il était bien le joueur le mieux classé sur le court.
"On s'est bien bagarré, j'ai pris ma chance sur une balle de break. Je suis très content que ça se soit passé comme ça", concluait un Fils qui a obtenu là une victoire référence, surtout après l'abandon du Grec à Barcelone en avril, dans sa semaine romaine et dans sa préparation vers Roland-Garros. Il pourrait désormais affronter Alexander Zverev en 8e de finale, un autre joueur qu'il a fait tomber, mais pas sur terre battue, dans cette saison où il ne cesse de grimper dans la hiérarchie.
Sur le même sujet
/origin-imgresizer.eurosport.com/2024/09/16/image-1b08c8a7-9806-4f27-8918-739700e5fc29-68-310-310.png)
/images.sports.gracenote.com/images/lib/basic/geo/country/flag/large/2202.png)
/images.sports.gracenote.com/images/lib/basic/geo/country/flag/large/2774.png)