Stuttgart : Nadal s'impose difficilement devant Baghdatis

Une bête blessée en recherche de confiance. C’est un peu le résumé de la situation de Rafael Nadal. Malgré sa victoire jeudi, au deuxième tour du tournoi ATP 250 de Stuttgart face à Marcos Baghdatis (7-6, 6-7, 6-2) en 2h40,  le nouveau 10e joueur mondial s’est montré très fébrile, concédant 12 balles de break sur ses mises en jeu. Heureusement pour l’Espagnol, le Chypriote n’est pas en meilleure forme. Le quart de finale perdu face à Novak Djokovic à Roland-Garros a laissé plus de traces que Nadal veut bien le concéder.

A quoi tient un premier set réussi ? Un point un peu mal senti vous répondra surement Marcos Baghdatis ce jeudi. Alors que le 63e joueur mondial menait 4-2 dans le premier set et avait l’occasion de prendre une nouvelle fois le service de Rafael Nadal, il s’est complètement manqué.  Un point qui a remis le numéro 10 mondial dans le set, conclu après un tie-break aussi fébrile que le reste de la manche. "Rafa " a tout de même pu s’appuyer sur une première balle efficace (74%) pour conclure (7-6 (7-5).

Une semaine d’entraînement en plus sur gazon change beaucoup de choses à ce moment de la saison. C’est ce qui pourrait expliquer le début de rencontre de Rafael Nadal. Marcos Baghdatis, présent à Manchester la semaine dernière, avait déjà pris ses marques sur la surface. Mais le Chypriote a pêché sur les occasions qu’il a eues sur le service du Majorquin. Un 2/12 dans les deux premiers sets alors que l’Espagnol était à 100% (2/2). Ce qui n’a pas empêché les deux hommes de se retrouver une nouvelle fois au jeu décisif dans la deuxième manche malgré deux balles de set pour le Chypriote à 5-4. Juste un peu de rabe pour Baghdatis qui a su serrer le jeu pour s’imposer à son tour (7-6 (7-4)).

Le finaliste l'Open d’Australie 2006 n’est pas parvenu pour autant à faire tomber un 20e top 10 dans sa carrière. La faute à un Nadal plus libéré dans la dernière manche. Avec un break tôt qu’il n’aura jamais lâché, l'Espagnol s’est assuré l’essentiel : la victoire (7-6, 6-7, 6-2). Il en faudra bien d’autres pour retrouver une confiance éparpillée.