ATP Stuttgart : Pouille s'incline (6-4, 6-4) contre Struff en quart de finale
Mis à jour 14/06/2019 à 14:34 GMT+2
ATP STUTTGART - Lucas Pouille est tombé sur un os. Vendredi, le Français s'est incliné en quart de finale du tournoi ATP 250 de Stuttgart face à l'Allemand Jan-Lennard Struff, 38e joueur mondial, en deux sets secs (6-4, 6-4). Ce dernier affrontera dans le dernier carré l'Italien Matteo Berrettini, tombeur plus tôt dans la journée de Denis Kudla (6-3, 6-3).
Lucas Pouille n’a rien pu faire. Le Français, qui a lancé cette semaine sa saison sur gazon, n’ira pas plus loin à Stuttgart. Vendredi, il a logiquement baissé pavillon face à l’Allemand Jan-Lennard Struff, 38e joueur mondial, en deux sets (6-4, 6-4) et à peine 1h10 de jeu. Devant un public acquis à sa cause, ce dernier a fait une démonstration de puissance et retrouvera dans le dernier carré du tournoi l’Italien Matteo Berrettini qui a pris le meilleur sur l’Américain Denis Kudla (6-3, 6-3) plus tôt dans la journée.
Le beau parcours de Lucas Pouille en Allemagne a pris fin. Après deux bonnes victoires sur Feliciano Lopez, toujours dangereux sur gazon, et Daniil Medvedev, le Nordiste n’a pas pu enchaîner contre Jan-Lennard Struff vendredi. En pleine progression en 2019, l’Allemand, qui sort d’un huitième de finale à Roland-Garros, n’a pas laissé son adversaire respirer dans ce match. La lourdeur de ses frappes a fait plier le Tricolore, trahi par son service.
Struff, ça déménage !
Equilibrée jusqu’à 4 jeux partout dans le premier set, la partie a alors basculé : Struff s’est emparé du service adverse à sa troisième opportunité, avant de basculer en tête avec autorité (6-4). Si les deux joueurs n’ont pas pu compter sur un grand pourcentage de première balle (52 % pour Pouille et 49 % pour Struff), l’Allemand a fait des ravages quand la sienne est passée (88 % de réussite derrière et 12 aces), atteignant la vitesse moyenne de 214 km/h.
Face à ces boulets de canon, Pouille n’a jamais trouvé la solution à la relance, y compris sur second service adverse. Il n’a ainsi pas eu la moindre occasion de break dans le match, sauvant de son côté pas moins de 9 balles de break sur 11. Son adversaire a, lui, souvent tenté le coup dur dès la première frappe au retour, et cette pression constante a fini par payer à 4 jeux partout dans la seconde manche. D’un dernier coup droit gagnant décroisé dans le replacement adverse, Struff a conclu un match au cours duquel il aura constamment imposé sa volonté, interdisant à son adversaire de trouver le moindre rythme.
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