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Federer: "Jusqu'à 35 ans"

ParAFP

Publié 19/02/2008 à 20:20 GMT+1

Roger Federer, lauréat du Laureus World Sports Awards pour la 4e année d'affilée, a réaffirmé à Saint-Pétersbourg, sa volonté de remporter le "French", mais sans se mettre de pression inutile. "Les grands champions peuvent s'imposer dans les Grands Chelem

Certaines personnes disent que votre meilleure chance de gagner Roland-Garros est derrière vous, qu'en pensez-vous ?
ROGER FEDERER: "Le French fait visiblement partie de mes grands objectifs. J'espère qu'il ne sera pas celui qui manquera à mon palmarès. Je suis encore jeune et ai du temps devant moi. C'est vrai que certaines personnes disent que l'année dernière (il était en finale face à Nadal) était ma meilleure chance de gagner (Roland-Garros). Je ne suis pas d'accord, parce que je pense que les grands athlètes peuvent s'imposer dans les Grands Chelems jusqu'à la fin de leur carrière. Pour ma part, je compte jouer le plus longtemps possible, 35 ans je pense. Et je ferai tout pour gagner et je ne pense pas que j'ai besoin de la chance pour y parvenir, je joue assez bien sur terre battue. Et par deux fois, je n'étais qu'à deux sets de la victoire finale. "
Vous avez perdu en trois sets face au Serbe Novak Djokovic en demi-finale de l'Open d'Australie, est-il devenu votre principal rival?
R.F. : "Pour le moment, je dirai que j'en ai deux. C'est vrai que Djokovic a gagné l'Open d'Australie, mais mon plus grand rival reste quand même Rafael Nadal (son vainqueur lors des deux dernières finales de Roland-Garros). Parce qu'il est jeune, un grand champion qui a déjà enlevé trois titres du Grand Chelem, ce qui est tout bonnement incroyable. C'est bien lui mon rival N.1!"
Outre Roland-Garros, le titre olympique à Pékin en août fait-il partie de vos priorités?
R.F. : "Quand j'étais à Sydney en l'an 2000, j'étais si enthousiasmé, j'étais comme un gosse dans une boutique de friandises. Je dormais au village olympique avec les autres athlètes, les boxeurs, les lutteurs, les sprinteurs, etc. C'était l'un de ces moments que chaque athlète doit vivre une fois dans sa vie. A Athènes en 2004, j'étais le porte-drapeau de la Suisse, un très grand honneur que de conduire la délégation au stade Olympique. Pour toutes ces raisons, les jeux Olympiques resteront toujours l'un des principaux objectifs de ma carrière."
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