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Nadal, le coup de grâce

Eurosport
ParEurosport

Publié 19/08/2008 à 04:00 GMT+2

Après avoir goûté l'or du gâteau olympique, Rafael Nadal savoure à présent la cerise : son nouveau statut de N.1 mondial, convoité depuis près de trois ans. Il détrône ainsi Roger Federer qui sera resté 237 semaines consécutives au sommet du classement te

Ce qui devait arriver est donc arrivé. Après trois années dans l'ombre de Roger Federer en tant que N.2 mondial (depuis le 25 juillet 2005), Rafael Nadal est devenu, ce lundi 18 août 2008, le nouveau N.1, mettant fin à 237 semaines consécutives de règne du Suisse, record absolu, soit depuis le 2 février 2004. A 22 ans, l'Espagnol n'a fait que confirmer ce qui se dessinait depuis quelque temps : son essor inexorable en compétition. Lui qui était annoncé blessé et amoindri en début de saison par son entraîneur Toni Nadal s'est révélé comme l'homme le plus efficace du moment (70 victoires pour 8 défaites, 8 titres en 2008). Et Roger Federer n'a pas résisté à une telle réussite.
Si la suprématie de Nadal a été totale une nouvelle fois sur terre battue (4 titres sur 5 possibles), la différence de cette année s'est faite sur le gazon de Wimbledon. La chute du Suisse, quintuple tenant du titre, dans une finale d'anthologie sonnait comme une descente inexorable du Suisse de son trône au classement technique ATP, tout comme le laissait déjà présager la perte de ses titres à Melbourne, Dubaï, Hambourg, puis à Cincinnati... La régularité et la force mentale de l'un, champion en essor, ont eu raison du flegme et de l'assurance de l'autre, considéré comme le plus grand joueur de tous les temps, lancé à la poursuite du record de Pete Sampras et de ses 14 titres du Grand Chelem. Avec 12 majeurs, il n'est même pas dit que Federer parvienne à dépasser - voire même à égaler - ce record.
Federer a des rêves, Nadal les accomplit
Touché psychologiquement depuis ses deux défaites en finale de Roland-Garros et de Wimbledon, le Suisse met davantage en cause son manque d'entraînement d'entrée de saison, en partie dû à une mononucléose contractée l'hiver dernier, qu'un problème mental. Mais le fait est là : son manque de réussite cette saison (47 victoires pour 12 défaites et deux titres glanés en 8 mois de compétition) n'a fait que précipiter l'ascension de son "ami Rafa, le pire des adversaires" face à qui il n'a pas remporté un match en quatre occasions cette saison ; et ce, avant même de défendre ses derniers titres de la saison - notamment l'US Open et la Masters Cup - où le nouveau N.1 a encore tout à gagner.
Avant même que la saison ne s'achève, Nadal a d'ores et déjà réussi à marquer les esprits. Il a remporté son quatrième Roland-Garros de suite, avant de réaliser un doublé historique en s'imposant à Wimbledon, records vieux de Björn Borg. A Pékin, le succès olympique de l'Espagnol n'a fait que confirmer ce qui se passe au sein de la hiérarchie mondiale : Roger Federer a des rêves et Rafael Nadal les accomplit. Jo-Wilfried Tsonga, tombeur de l'Espagnol en demi-finale de l'Open d'Australie, peut ainsi mesurer l'ampleur de son exploit...
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