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Rafael Nadal a quand même aimé Miami

Amandine Reymond

Mis à jour 03/04/2014 à 11:54 GMT+2

Ne comptez pas sur Rafael Nadal pour noircir le tableau d’un début de saison sans titre majeur. Le numéro un mondial a traîné sa blessure au dos et s’impatiente de retrouver la terre.

Rafael Nadal, Miami 2014

Crédit: AFP

La défaite de Rafael Nadal en finale à Miami contre Novak Djokovic (6-3, 6-3) a conclu un premier trimestre un peu frustrant pour le numéro un mondial, qui n’aura remporté aucun des trois premiers grands titres de l’année (finale à Melbourne, 3e tour à Indian Wells, finale à Miami). Mais de retour en Europe, mercredi à Madrid, l’Espagnol ne voulait retenir que le positif de sa tournée américaine et de son début de saison en général.
"J’ai gagné 2600 points avec deux finales gagnées (Doha, Rio de Janeiro) et deux finales perdues (Open d’Australie, Miami). C’est le bilan réel, a constaté l’Espagnol lors d’une apparition publique avec Banco Sabadell. La finale en Australie a peut-être gâché un début d’année fantastique. Ça n’a pas été fantastique mais ça a été bon. En finale à Miami, je n’ai pas été au niveau de Djokovic. Il a été bien meilleur que moi mais je rentre à la maison plus content que triste parce qu’il faut savoir apprécier les tournois dans leur globalité".
Ça n’a pas été fantastique mais ça a été bon
Nadal a surtout expliqué que la blessure au dos contractée pendant la finale de l’Open d’Australie avait aussi perturbé une grande partie de sa tournée américaine. Une blessure qui l’avait d’ailleurs poussé à modifier légèrement son geste de service pour préserver son dos en début de tournée américaine.
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Rafa Nadal

Crédit: Eurosport

"J’avais eu un problème de dos à régler après l’Open d’Australie et j’ai eu du mal à récupérer, a déclaré l’Espagnol. A Rio, je n’avais pas le niveau tennistique, je jouais en ayant mal et j’ai réussi à gagner. Ensuite j’ai fait un traitement qui m’a permis de m’entraîner mais pas deservir. A Indian Wells j’ai joué sans pouvoir servir correctement et donc j’ai perdu rapidement. A Miami, ça aurait pu être pareil, mais ça n’a pas été le cas. Lleyton Hewitt et Denis Istomin m’ont donné du rythme, Milos Raonic non et la demi-finale contre Berdych aurait pu me permettre d’atteindre le niveau optimal pour mieux aborder la finale contre Djokovic."
Le numéro un mondial attend maintenant impatiemment le début de la saison sur terre battue et ne cache pas son plaisir de retrouver sa surface favorite où il a déjà remporté 43 titres et sur laquelle il compte 298 victoires pour seulement 21 défaites depuis le début de sa carrière. Mais Rafael Nadal ne veut pas s’en contenter.
"Le passé ne sert pas à grand-chose dans le présent, c’est pour ça que même si j’ai eu des bons résultats sur terre, il faut que je continue à travailler pour qu’ils le restent.  J’ai hâte de commencer ma préparation. J’ai envie de bien faire les choses, de m’entraîner, d’avoir de bonnes sensations et j’espère pouvoir réunir tout ça pour être compétitif à Monte-Carlo (son prochain tournoi, à partir du 13 avril)." Novak Djokovic et les autres sont prévenus. On n’est peut-être pas près de revoir Nadal perdre en deux petits sets comme dimanche.
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