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Nick Kyrgios remporte l'ATP 500 de Washington en battant Daniil Medvedev en finale (7-6, 7-6)

Maxime Battistella

Mis à jour 05/08/2019 à 02:14 GMT+2

ATP WASHINGTON - Nick Kyrgios a été plus posé qu'à l'accoutumée et il a mis un point final glorieux à sa belle semaine américaine. L'Australien s'est imposé en deux tie-breaks en finale face à un Daniil Medvedev qui risque de regretter sa mauvaise gestion du premier jeu décisif, dans lequel il était très bien embarqué avant de craquer. Après Acapulco, c'est le deuxième titre en 2019 pour Kyrgios.

Nick Kyrgios, vainqueur de l'ATP 500 de Washington

Crédit: Getty Images

Nick Kyrgios est décidément spécial. Capable du meilleur comme du pire, l’Australien était dans de bonnes dispositions d’esprit cette semaine à Washington, et ce jusqu’au bout. Après avoir vaincu Stefanos Tsitsipas au terme d’une magnifique demi-finale, il a confirmé dimanche en allant chercher le titre face à Daniil Medvedev en deux tie-breaks (7-6(6), 7-6(4)) et un peu plus d’une heure et demie de jeu. Après Acapulco, il s’offre donc le deuxième ATP 500 de sa saison, son 6e trophée en carrière, et fera son retour lundi dans le top 30, à la 27e place mondiale.
Nick Kyrgios a encore surpris dimanche. Mais cette fois, c’est par son sérieux qu’il s’est distingué. Il y a bien eu un ou deux coups entre les jambes et un service à la cuillère, mais l’Australien n’a pas fait beaucoup de fioritures, certainement poussé à soigner sa concentration par l’importance de l’événement, et peut-être aussi préoccupé par des douleurs au dos déjà apparues face à Tsitsipas la veille. Visiblement gêné en début de match, il s’est évertué à soigner ses jeux de service dans un premier temps pour pousser son adversaire à disputer un tie-break.
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Les serveurs ont fait la loi durant cette finale

Crédit: Getty Images

Une finale sans la moindre balle de break

Légèrement supérieur à l’échange, Daniil Medvedev a eu les cartes en main pour virer en tête, menant d’un double mini-break, 4 points à 1, dans le jeu décisif. Mais le Russe, sûrement perturbé par l’implication variable de son adversaire dans la bataille du fond du court, s’est tendu et a laissé revenir Kyrgios. Après avoir sauvé une balle de set d’un ace sur la ligne médiane, l’Australien a empoché ce premier acte sur une nouvelle faute adverse en coup droit (7-6(6)).
Nanti de cet avantage au score, Kyrgios a sollicité l’intervention du kiné pour se faire masser le dos et a vraisemblablement pris un anti-inflammatoire. Peu à peu, il s’est relâché, frappant de plus en plus fort au service (69 % de premières balles, 18 aces et aucune double faute) et se montrant de plus en plus mobile à l’échange. Les deux hommes ont continué à faire la loi sur leurs engagements respectifs, ne concédant pas la moindre balle de break.
Comme dans le premier set, c’est donc un jeu décisif qui les a départagés. Et dans l’exercice, l’Australien s’est une nouvelle fois montré le plus à l’aise, et surtout le moins nerveux. Comme un symbole, il a conclu l’affaire par deux aces, allant encore demander conseil à un spectateur sur la balle de match. Extatique, il s’est effondré de joie sur le court, confirmant ainsi qu’il attache quand même de l’importance à ce qu’il fait. Ce titre lui permet de figurer lundi dans le top 30 en position de tête de série pour l’US Open, ce qui lui permettra d’éviter les cadors dans les premiers tours à New York (et vice versa).
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La satisfaction de Nick Kyrgios, à l'issue du match

Crédit: Getty Images

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