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Federer toujours là

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 27/11/2011 à 02:27 GMT+1

Contre toute attente, Roger Federer sauve les apparences en cette fin de saison. Le Suisse, qui finira l'année au 3e rang mondial, n'a pas remporté de titre en Grand Chelem en 2011 mais a l'occasion d'empocher un nouveau titre majeur dimanche, s'assurant une place toujours grande dans l'histoire.

roger federer, london

Crédit: Reuters

La saison 2011 de Roger Federer ne pourrait finalement pas être si grise que prévue. Aucun titre en Grand Chelem, une première depuis 2002, une finale perdue et un unique succès de référence contre l'un des membres du Big Four mondial, face à Novak Djokovic en demi-finale à Roland-Garros : 2011 s’est longtemps apparenté à une annus horribilis… jusqu’au mois d’octobre. L'écart avec Djokovic, Nadal et Murray semblait se creuser inexorablement mais la fin de saison du Suisse rappelle qu'il faudra encore compter sur lui. A l'heure où les trois leaders du tennis mondial tirent la langue, Federer enfile les succès comme des perles. Sa série actuelle : 16 victoires de rang et 21 lors de ses 22 dernières sorties. Pour avoir su couper son effort au bon moment, il signe un sprint final qui pourrait lui permettre de sauver son année.
Après des victoires à Bâle et au Masters de Paris-Bercy, Federer a l'occasion de s'offrir un quatrième titre en 2011 et surtout un nouveau majeur à Londres pour entrer un peu plus dans l'histoire de son sport. S'il s'impose ce dimanche face à Jo-Wilfried Tsonga, il deviendrait le premier joueur à enlever six Masters, soit un de plus que Sampras et Lendl. Il signerait également le meilleur ratio de l'histoire du tournoi des maîtres avec 39 victoires pour 7 défaites (contre 39 victoires pour 10 défaites pour le Tchèque). "Je suppose que je joue un peu pour l'héritage et l'histoire, le livre des records, tous ces trucs. Mais c'est vraiment la presse qui me rappelle la plupart de toutes ces choses. Moi, je me concentre uniquement sur le tennis et sur l'instant", prévient le Suisse.
"Troisième mondial ? Cela ne signifie pas grand chose"
"Heureux et fier d'avoir battu beaucoup de records", Federer se satisfait tout de même d'avoir égalé Stefan Edberg en nombre de victoires en carrière (806), soit le sixième meilleur total de l'histoire du citrcuit ATP : "Ça fait toujours plaisir d'égaler ses idoles de jeunesse", mais le Bâlois ne fait pas de la course aux records et de sa litanie d’exploits son moteur. De la même façon, avoir délogé Andy Murray de la 3e place mondiale n'a que peu d'importance pour l'ex-numéro 1 mondial : "Cela ne signifie pas grand chose pour moi car ça ne va rien changer en vue de l'Open d'Australie."
Non, ce qui préoccupe Federer, c'est uniquement son niveau de jeu et le moyen de maintenir son état de grâce le plus longtemps possible. Depuis son retour à la compétition à Bâle, il n'a concédé que trois sets en 16 matches et signé quelques morceaux de bravoure dignes de ses plus belles heures. Ce qui a changé ? Sa frappe en revers. "Je le frappe mieux depuis Paris. Mais les conditions étaient plus lentes et j'avais davantage de temps pour le mettre en place. Il fonctionne très bien. Notamment dans les variations. C'est normal de s'améliorer avec le temps. J'ai toujours eu à améliorer mon revers", témoigne-t-il. Voilà donc l'une des clés du niveau de jeu de Federer. Saura-t-il le conserver en 2012 et le prolonger jusqu'à l'Open d'Australie ?  En 2010, à cette même époque, Federer marchait sur l'eau lors du Masters de Londres. La suite fut beaucoup plus compliquée. Alors, prudence.
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