Coupe Davis - France-Allemagne : Benneteau et les Bleus douchés d'entrée
Mis à jour 04/04/2014 à 21:22 GMT+2
A Nancy, l'équipe de France a commencé de la plus mauvaise des manières son quart de finale face à l'Allemagne en voyant Julien Benneteau céder d'entrée devant Tobias Kamke en trois sets.
L'équipe d'Arnaud Clément ne s'attendait pas à pareil démarrage. A Nancy, Julien Benneteau a été secoué d'entrée par Tobias Kamke qui a sorti le meilleur match de sa saison. En trois sets et 2h40 (7-6, 6-3, 6-2), le Bressan a cédé contre toute attente devant l'Allemand, 96e mondial, face à qui il n'avait encore jamais perdu en trois rencontres. Un premier coup sur la tête des Bleus.
En simple, Julien Benneteau n'avait jamais remporté de match à enjeu en Coupe Davis. Et ce n'est pas encore face à l'Allemagne que le 50e joueur mondial va améliorer cette statistique. Parti pourtant sur les chapeaux de roue, le protégé de Loïc Courteau a rapidement mené 4-0 avec le double break en poche. Puis le trou noir. Kamke a refait son retard pour emmener le Français dans un jeu décisif qui a très bien porté son nom. En cédant 10 points à 8 le tie-break, Benneteau a perdu le premier set, puis la confiance qu'il avait en début de partie.
Première victoire de Kamke en Coupe Davis
Coupable de nombreuses erreurs, le Français a perdu pied peu à peu. Il s'est retrouvé très vite en situation délicate dans le deuxième acte en concédant le break d'entrée. Il s'est bien procuré cinq balles de débreak dans cette manche, mais son peu d'efficacité sur les points importants (2 sur 13 pour les balles de break sur l'ensemble du match et 10/28 en deuxièmes balles) l'a empêché d'inverser la tendance. Entamé mentalement mais aussi physiquement, Benneteau s'est ensuite effondré dans le troisième set, en concédant à nouveau par deux fois son service et toutes ses illusions de victoire à l'arraché.
Alors qu'il ne partait pas avec la faveur des pronostics, Tobias Kamke a non seulement réussi à décrocher sa première victoire en Coupe Davis, mais permet d'envoyer un message très clair au clan français : même sans leurs cadres habituels, les Allemands ne sont pas venus à Nancy pour faire de la figuration.
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