Séville, terre de suspense

COUPE DAVIS - Finale

LE PROGRAMME : dimanche à partir de 12h00

Cela ressemble à un classique sans en être un vraiment. Les deux joueurs se sont souvent croisés sur le circuit mais se sont involontairement évités. Un petit écart de génération sépare en effet l'Espagnol, 28 ans, numéro 1 mondial en 1999, et l'Américain, 22 ans, devenu numéro 1 en 2003. Pour l'instant, l'avantage est à la jeunesse. Les deux hommes ne se sont rencontré que trois fois sur le circuit, trois fois sur dur (en 2001, 2003 et 2004) pour trois victoires d'Andy. A chaque cependant, l'Américain a perdu un set sur trois.

Cette année, en quarts de finale du Masters Series de Miami, Roddick s'était imposé 7-5, 2-6, 7-5. Cette fois-ci, devant son public et sur terre battue, Carlos a les conditions de jeu en sa faveur. Moins explosif que son cadet Nadal, Moya doit faire preuve d'autorité comme il l'a fait face à Mardy Fish vendredi. Sa capacité à imposer un rythme intense dans l'échange sera une des clés de la rencontre.

Préservé par Jordi Arrese samedi, l'Espagne peut compter sur la détermination de Rafael Nadal pour donner le maximum lors d'un éventuel cinquième match décisif que ce soit contre Mardy Fish, plutôt transparent contre Moya, ou Vince Spadea, remplaçant plus à même de briller sur terre battue. A 18 ans, un tel match représenterait toutefois un fardeau immense à porter. Et l'exemple malheureux de Paul-Henri Mathieu devrait ici servir l'équipe hispanique afin de serrer les rangs autour de son joueur prodige.