Llodra: "A l'aise"

MICHAËL LLODRA: "Et oui, papy fait de la résistance ! C'est vrai, ce sera mon sixième partenaire. Une nouvelle aventure commence. Je suis fier de faire partie de cette équipe et de représenter la France. Je vais être amené à jouer avec Jo pour cette rencontre. Nous avons eu l'occasion d'évoluer ensemble cet été. On a fait de très bons matches. Cette fois, ce sera sur terre battue. Une surface sur laquelle on n'a jamais joué. Mais on est prêts. On s'est bien entraînés cette semaine. On a envie de se faire plaisir et de ramener un point à l'équipe de France."

M.L : "Ecoutez, je ne vous cache pas que c'est l'une des premières fois que j'évolue avec un joueur qui sert aussi bien. J'ai souvent joué avec des mecs qui retournaient très bien, mais à chaque fois, le point fort de l'équipe, c'était mon service. Là, quand la première balle de Jo passe, j'ai souvent des volées à claquer ! C'est une nouvelle expérience. On s'entend bien sur le court. On a partagé deux ou trois moments très sympas aux Etats-Unis. On se connaît un peu mieux maintenant. C'est la troisième rencontre que l'on dispute ensemble. Cela permet de se sentir mieux sur le terrain."

M.L : "Elle vit très bien. J'ai connu plusieurs générations en équipe de France. Moi, je suis arrivé en 2000 en match de barrage, comme cinquième joueur. A l'époque, l'équipe était composée de Delaitre, Golmard, Grosjean et Escudé. Après il y a eu mes potes : « Scud » (Escudé), « La Clé » (Clément) et « Gros » (Grosjean). Et maintenant, les jeunes… C'est un passage de témoin. On se connaît un peu plus. On se sent mieux. Il y a moins d'écart que lors des premières rencontres où l'on apprenait encore à se connaître. Aujourd'hui, on se sent complètement à l'aise. On partage des choses sympas. J'ai l'impression que l'on va vivre de belles choses ensemble."

M.L : "Pas de patron. Mais je suis le joueur de l'équipe qui a le plus d'expérience en Coupe Davis. J'ai déjà seize rencontres derrière moi. Même si je n'ai jamais disputé de finale en simple en Grand Chelem ou gagné Bercy, j'ai vécu pas mal de choses en Coupe Davis. Si je peux apporter ma pierre à l'édifice en allant parler à Jo ou à Gaël, je ne vais pas m'en priver. C'est aussi mon rôle dans l'équipe de faire passer des messages. Je les sens bien dans leur peau, complètement intégrés à l'équipe, et c'est ce qu'il faut pour soulever des montagnes."