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Mladenovic sur la Fed Cup : "Si je n'avais pas été là, on serait peut-être en troisième division"

Maxime Battistella

Mis à jour 19/02/2019 à 13:23 GMT+1

FED CUP - Avant d'affronter la numéro 1 mondiale Naomi Osaka au deuxième tour à Dubaï, Kristina Mladenovic s'est confiée à L'Equipe sur sa nouvelle situation en équipe de France. La Française, qui n'a pas joué contre la Belgique, revient sur son engagement sous le meilleur bleu et se dit apaisée.

Equipe de France de Fed Cup en 2019

Crédit: Getty Images

Kristina Mladevonic a retrouvé le goût de la victoire et le sourire. Pour la première fois en 2019, elle a levé les bras au ciel en dominant sèchement la modeste Omanaise Fatma Al-Nabhani, 406e joueuse mondiale, au premier tour à Dubaï. Si un tout autre défi l'attend désormais contre la numéro 1 mondiale Naomi Osaka, la Française a profité d'un moment de calme avant la tempête pour revenir sur le premier tour de la Fed Cup contre la Belgique il y a dix jours, dans un entretien à L'Equipe. Une rencontre dominée par les Bleues et au cours de laquelle elle n'a pas joué un point.

Un poids en moins sur les épaules

"On est en demies, c'est génial", a indiqué Mladenovic, avant de revenir sur son cas personnel. "J'étais surprise et déçue de ne pas jouer car je suis une compétitrice. (…) Mais je l'ai super bien vécu car j'étais contente que l'équipe soit réunie et forte et que, pour une fois, je n'ai pas tout sur mes épaules. C'était aussi plaisant." Pas de malaise donc, mais du soulagement et une satisfaction : celle de voir les responsabilités davantage partagées.
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Kristina Mladenovic

Crédit: Getty Images

Entre le départ et le retour de Caroline Garcia, Mladenovic a assumé de fait le leadership chez les Bleues pendant deux ans. Si elle revendique son engagement continu en équipe de France, elle souligne la complexité de la tâche qui lui a coûté beaucoup d'énergie. "C'était très dur émotionnellement, beaucoup d'investissement tennistique, humain, pour porter le truc. Aujourd'hui, on est une des équipes les plus régulières, on s'offre une nouvelle demi-finale à la maison. Je suis fière parce que, si je n'avais pas donné ce que j'ai donné, qui sait où on serait ? On serait peut-être en Troisième Division", a-t-elle estimé.

Avec Garcia, les relations sont apaisées

En panne de confiance, Mladenovic a mis son jeu en chantier, modifiant notamment son service. Dans cette période de doute, elle voit le retour de Caroline Garcia chez les Bleues comme une aubaine. "Les médias ont exagéré sur énormément de choses. Sinon, personne n'aurait pu être performant durant le week-end. On a fait de bons entraînements. On a rejoué ensemble en double, c'était bien. Il n'y a aucun souci."
Les tensions mises de côté, Mladenovic n'a plus qu'un souci : retrouver son meilleur niveau. Et pour ce faire, elle va devoir enchaîner les victoires. La marche semble (bien) trop haute pour le faire dès cette semaine face à Naomi Osaka à Dubaï, mais la Française, tombée à la 67e place mondiale, reste confiante. "Je me concentre sur mon niveau de jeu. Si je joue bien, ça peut aller très vite." Si elle parvient à remonter la pente, elle pourrait bien partager le poids du maillot bleu sur le court avec Caroline Garcia en demi-finale de Fed Cup contre la Roumanie.
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