A quoi Murray rêve-t-il ?

Andy Murray a-t-il fait un rêve samedi soir ? Après sa monumentale demi-finale perdue après trois heures de combat devant Novak Djokovic, l'Ecossais, habitué aux défaites de prestige et aux dépressions post Grand Chelem, ne semblait pas abattu. Bien au contraire. Il avait fait part de son optimisme et de son ambition en conférence de presse avant de twitter un "shakespearien" : "Et si j'arrive à rêver ce soir... (If I can dream...)".

Après son match et ce troisième set phénoménal contre Djokovic, Murray a certainement eu du mal à trouver le sommeil. L'Ecossais peut cependant continuer à rêver à des exploits faramineux. Sa performance à Rome, après celle de Monte-Carlo contre Nadal (défaite 4-6, 6-2, 1-6 après un très bon match), lui permet d'espérer beaucoup mieux à Paris : "J'ai joué mon meilleur tennis contre le meilleur joueur du monde en ce moment. Je ne sais pas (s'il s'agit de mon meilleur match sur terre battue), a-t-il dit, mais je peux gagner le French (Roland-Garros), ça me donne confiance".

Reste qu'après trois défaites en finale d'un tournoi du Grand Chelem, l'Ecossais voit passer les trains sans pouvoir accrocher le wagon des vainqueurs. A Rome, c'est une oautre occasion énorme quia dû l'empêcher de dormir : "J'aurais dû gagner", a regretté le N.4 mondial après sa défaite, en 3h02. "Mais si je continue à travailler dur, a tirer les leçons des erreurs commises aujourd'hui, je peux aller plus haut", a poursuivi Murray. "J'ai passé quatre, cinq ans parmi les quatre meilleurs du monde. J'étais sur une mauvaise pente mentalement ces derniers temps, mais votre tennis ne part jamais. Je ne me suis jamais senti en crise, j'avais juste besoin de sortir de cet état mental, de retrouver la bonne attitude."