"Ça représente beaucoup"

R.F. : Ce n'est pas à l'ordre du jour, je suis ici pour gagner les Jeux olympiques. Evidemment, Rafael a fait un bon boulot cette année pour devenir le n°1 mondial. Mais ce n'est pas ma priorité aujourd'hui. On en reparlera avant la fin de l'année mais pendant quelques jours, durant les Jeux olympiques, j'aimerais bien profiter de cet événement, à commencer par la cérémonie d'ouverture qui coïncide avec mon anniversaire.

R.F. : Je suppose que tant que le nouveau classement n'est pas publié, je suis toujours le N.1 mondial.

R.F. : Je ne sais pas comment ça s'est passé pour les autres donc je ne peux pas comparer. J'ai l'habitude tout au long de l'année de faire beaucoup de conférences de presse avec pas mal de médias, mais c'est vrai qu'il y a un peu plus de monde ici. C'est amusant. Avec de la chance, il y aura quelques bonnes questions... (rires)

R.F. : Il y a beaucoup de joueurs qui sont en forme actuellement. "Rafa" joue bien évidemment, Djokovic qui a très bien réussi à Cincinnati, et bien d'autres. A chaque fois que je m'aligne dans un tournoi, je pense toujours qu'il y a beaucoup de prétendants à la victoire. Et bien évidemment, j'en fais partie.

R.F. : Ce n'est pas une question de respect. Beaucoup de joueurs sont en forme actuellement. Et j'ai perdu des matches que je n'aurais jamais dû perdre. Mais, c'est du passé, je ne vais pas pleurer sur ces défaites. Aujourd'hui, je suis vraiment concentré sur les Jeux Olympiques et l'US Open. Mon niveau de jeu est bon. J'ai bien joué sur terre et sur herbe, je n'ai vraiment eu l'occasion de le prouver sur dur où je n'ai pas encore eu de grands résultats cette année à l'exception peut-être de l'Open d'Australie.

R.F. : J'ai essayé de travailler dur pour effacer les conséquences de ce virus qui m'a coûté, je pense, de bien démarrer la saison. Ça aurait payé avec de meilleurs résultats. Je n'étais qu'à quelques points de remporter Wimbledon, ça change beaucoup de choses. Ça fait mal mais je suis au-dessus de ça aujourd'hui. Tout ce qui vient peut faire de cette année une bonne saison même si elle est déjà solide. Je sais que les gens attendent toujours plus de moi surtout après mes quatre dernières années fantastiques.

R.F. : Une médaille olympique offre des émotions différentes parce vous représentez votre pays. Vous avez envie de bien faire et donc ça ajoute un peu de pression sur vos épaules. Les Jeux Olympiques représentent tellement que c'est déjà beau d'en faire partie mais, plus vous avancez dans le tournoi, plus vous rêvez de la médaille d'or, et plus la pression est grande. Mais ça représente beaucoup, peut-être pas une victoire à Wimbledon mais juste derrière.

R.F. : De moments très agréables. Athènes était un grand souvenir. J'ai disputé mes premiers Jeux à Sydney où j'ai réussi un bon tournoi même si j'ai terminé à la quatrième place. Cela a toujours été un rêve pour moi de bien réussir aux Jeux olympiques et de représenter mon pays. La dernière fois, j'ai aussi eu l'honneur d'être le porte-drapeau de la Suisse, le genre de choses qui ne reste habituellement qu'un rêve. Marcher dans le stade, le drapeau en main, avec les spectateurs d'un côte et les athlètes de l'autre, restera l'un des grands moments de ma carrière.

R.F. : Rencontrer ma petite amie à Sydney était un moment fort de ma vie. Porter le drapeau en était un autre. Le plus beau, je suppose, reste d'avoir rencontré ma petite amie parce que ça fait huit ans que ça dure alors que le drapeau je ne l'ai porté que dix minutes (rires).

R.F. : Je suis allé dans le village olympique où ils ont fait un superbe boulot, avec beaucoup de verdure. Pour les athlètes, c'est un très beau village. Après, il fait très chaud et il y a beaucoup d'humidité. Je me doutais qu'il allait faire chaud mais pas à ce point. Mais je viens d'endroits où il faisait également très chaud, donc ça ne sera pas un problème pour m'adapter d'autant que j'ai eu une semaine d'entraînement, ce qui est beaucoup pour un joueur de tennis. Par contre, je ne viendrai pas au sein même du village pendant le tournoi. C'est génial que les autres athlètes attendent beaucoup de moi, mais je ne peux pas faire sans cesse des séances photo. J'ai besoin de calme.

R.F. : Oui. A Sydney, j'avais vu la natation et le badminton. A Athènes par contre, pour je ne sais quelle raison, je n'ai pas eu le temps. Mais cette année, j'aimerais bien voir le basket, l'athlétisme et d'autres encore.

R.F. : Je me suis entraîné dur depuis que je suis ici. Je ne sais pas si c'est en raison de l'humidité ou de la pollution mais j'ai souffert. Ça va rendre la compétition plus dure mais ça ne jouera pas un rôle majeur sur l'issue du tournoi. Ça ne m'effraie pas plus que ça.