Laver Cup 2025 - Quand le jeune Joao Fonseca rencontre l'idole Roger Federer : "Mes mains sont moites…"

Exhibition ou compétition, chacun son opinion, mais la Laver Cup tente en tout cas de prolonger le "swag" qui fut le sien à sa création il y a maintenant huit ans et de vivre sans son géniteur, Roger Federer. Cela passe notamment, et peut-être même surtout, par ces petits moments générés avec plus ou moins de spontanéité en dehors du terrain. Comme avec cette rencontre savamment orchestrée entre le passé, le présent et l'avenir, entre la légende et (peut-être) le futur crack. Entre Roger Federer et Joao Fonseca.

Le Brésilien de 19 ans, grande révélation du début de saison dans le tennis masculin, a été retenu dans la "Team World", aux côtés notamment du numéro 5 mondial, l'Américain Taylor Fritz. A San Francisco, il regarde encore tout ceci avec des yeux grands ouverts et un peu ébahis, surtout quand il a la chance de rencontrer son idole d'enfance, Roger Federer. L'ancien champion suisse n'est pas seulement une icône de son sport, il est aussi le créateur et toujours le grand manitou derrière la Laver Cup.

Dans une vidéo diffusée sur les comptes officiels dédiés à la Laver Cup sur les réseaux sociaux, on peut voir la jeune pépite assise au bord du court après l'entraînement, attendant l'apparition divine. "Mes mains sont moites parce que je vais rencontrer Roger Federer", confie le Carioca. Puis Federer, toujours impeccablement classe et bien habillé même en mode "casual chic", pénètre sur le court pour LA rencontre. Poignée de mains, sourires, accolade et la photo à 20 titres du Grand Chelem. Peut-être davantage, un jour...

"Enfin ! s'exclame Federer. Heureux de te rencontrer, c'est un plaisir. Félicitations pour tout ce que tu as déjà fait jusqu'à présent. Bravo pour ta carrière jusqu'ici". Joao Fonseca boit les paroles comme un enfant son verre de lait. "Ils m'ont dit il y a 10 minutes 'Tu vas rencontrer Roger'", dit le minot au Bâlois, lui montrant la paume de ses mains transpirantes. La Laver Cup tient sa petite séquence. Elle est aussi faite pour ça. Surtout, même.