Open 13 : Jo-Wilfried Tsonga a conjuré le mauvais sort

En remportant la finale de l’Open 13 face à Tomas Berdych, dimanche à Marseille, Jo-Wilfried Tsonga a mis fin à une série devenue pesante. Le Français, qui ambitionne d’aller au bout en Grand Chelem, n’arrivait pas à passer le cap face aux joueurs les mieux classés à l'ATP. Il n’avait pas battu un seul membre du top huit mondial depuis 15 mois. Son dernier succès était justement contre Tomas Berdych, en novembre 2011 lors du Masters de Londres (6-3, 7-5), le lendemain d’une victoire de référence contre Rafael Nadal (7-6, 4-6, 6-3).

Depuis, le Manceau a enchaîné 14 défaites de rang face au gratin du circuit ATP. Parmi celles-ci, trois l’ont été contre son rival tchèque, Berdych, les trois au cours de l’année 2012. Si le Serbe Novak Djokovic a été son bourreau le plus récurrent (cinq fois), les première et la dernière défaites de la série ont été subies face au Suisse Roger Federer, lors du Masters 2011, et à l’Open d’Australie en janvier dernier. Lors de cet affrontement, Tsonga n’était déjà pas passé très loin du succès, en s’inclinant au cinquième set du quart de finale, sur les quelques points importants qui font pencher la balance en faveur des meilleurs.

Entre ce résultat encourageant et la victoire du week-end à Marseille, le joueur tricolore, huitième à l’ATP, est sur la pente ascendante. "Je suis super heureux car cela vient concrétiser des semaines et des semaines d'efforts, a-t-il déclaré. Et ça vient me prouver que je suis sur le bon chemin. Depuis quelque temps j'ai envie, je m'investis dans ma carrière, je fais des sacrifices, je fais tout au quotidien pour essayer d'être au top et je suis un joueur qui progresse." Son association avec Roger Rasheed, depuis le début de l’année, ne peut y être étrangère.