Masters 1000 Madrid : Rafael Nadal pulvérise Juan Monaco (6-1, 6-0)

Rafael Nadal serait-il (enfin) de retour ? Vainqueur très facile de Juan Monaco (6-1, 6-0), l’Espagnol a rassuré pour son entrée en lice au Masters 1000 de Madrid. Alors que Roger Federer et Novak Djokovic se sont retirés du tournoi et que Stanislas Wawrinka a déjà été sorti, le numéro un mondial a aisément dominé l’Argentin en un peu plus d’une heure (1h08 exactement) et peut toujours espérer conserver son titre madrilène, l’un des deux Masters 1000 sur terre battue (avec Rome) dont il est le tenant.

Le Majorquin pourra quand même remercier Juan Monaco. Car si le début de match de l’Argentin fut plutôt solide, le 56e joueur mondial a ensuite complètement explosé en vol. Malgré un break rapidement concédé, Rafael Nadal n’a jamais été véritablement en danger, notamment sur service adverse. En énorme difficulté, l’Argentin a lâché pas moins de six fois sa mise en jeu, donc les cinq dernières consécutivement. Avec seulement 36% de points sur première balle et 18% (!) sur seconde, le 56e joueur mondial ne pouvait pas espérer grand-chose face à l’un des meilleurs retourneurs du monde.

Pourtant, ses précédents affrontements avec l’Espagnol auraient dû le prévenir qu’une telle correction était dans le domaine du prévisible, pour pas dire de l’attendu. Lors de leurs deux dernières confrontations, Rafael Nadal a corrigé à chaque fois le natif de Tandil. Que ce soit en finale de la Coupe Davis 2011 (6-1, 6-1, 6-2) ou au troisième tour de l’édition 2012 de Roland-Garros (6-2, 6-0, 6-0). Sur l’ensemble des six sets, Juan Monaco n’a même gagné que six jeux. Pire, l’Argentin reste sur un seul jeu remporté en quatre jeux contre Nadal. C’était ce mercredi, sur le service du Majorquin !

Après ses éliminations en quarts de finale à Monte-Carlo (par David Ferrer) et à Barcelone (contre Nicolas Almagro), Rafael Nadal devra vaincre Jarkko Nieminen pour atteindre ce stade à Madrid. A priori une formalité pour le Majorquin qui a remporté ses sept confrontations face au Finlandais. Et on a vu ce mercredi que les statistiques se vérifiaient souvent avec l’Espagnol. "C'est le plus gros challenge que l'on puisse imaginer : affronter le meilleur joueur de tous les temps sur terre battue ici, sur cette surface, juge le Finlandais. J'ai souvent joué Nadal, il n'y aura rien de nouveau". Ce qui n'augure rien de bon pour lui...