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Novak Djokovic est "certain" d'avoir fait "le bon choix" avec Boris Becker

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 30/03/2014 à 16:57 GMT+2

Novak Djokovic a retrouvé le chemin de la victoire à Indian Wells et il entend récidiver à Miami. De quoi calmer les critiques sur son union avec Boris Becker.

Becker Djokovic

Crédit: Imago

Un mot d'abord sur la drôle de journée de vendredi et ces deux forfaits…
N.D. : C'est un gros tournoi, pour nous, les joueurs. Sortir comme ça, sans jouer, ce n'est jamais agréable à vivre. Je me mets à la place de Kei, il bat Federer, il joue super bien et il doit renoncer à une demi-finale dans un Masters 1000. C'est dur.
Vous arrivez en finale particulièrement frais puisque vous avez bénéficié de deux forfaits…
N.D. : Oui, ça m'est déjà arrivé d'avoir un adversaire qui renonce mais deux forfaits dans un même tournoi, c'est la première fois. C'est comme ça, on ne choisit pas. Pour le rythme, ce n'est pas l'idéal. Mais je me suis entrainé 30, 40 minutes après le forfait de Kei, et j'ai fait une bonne séance. J'avais un bon rythme. J'essaie de le garder, match ou pas match. Je viens de gagner à Indian Wells, j'ai joué suffisamment de match pour avoir du rythme et de la confiance.
Vous revoilà opposé à Rafael Nadal en finale. Avez-vous suivi son parcours cette semaine ?
N.D. : Oui, j'ai suivi un peu ses matches, ça fait partie de mon boulot. J'ai vu deux de ses matches je crois. Il frappe très bien la balle. On sent qu'il est en confiance sur le court, pas de doute. Puis je pense qu'il a très envie de gagner ici parce que c'est un tournoi qui manque à son palmarès. Mais Raonic n'a pas été loin de le battre. Ce sera un match intéressant. J'arrive confiant et très frais. Je suis prêt.
Où en est votre jeu après ce début de saison ?
N.D. : Disons que j'ai démarré un peu plus lentement que les années précédentes puisque je n'ai pas gagné l'Open d'Australie. J'ai perdu en quarts mais en même temps, je me suis incliné contre le futur vainqueur, en cinq sets… Que ce soit contre Stan (Wawrinka) à Melbourne ou contre Roger (Federer) à Dubai, j'ai perdu deux matches très serrés, qui se sont joués à quelques points. Donc je savais que mon jeu était là. J'avais juste besoin de rester positif, de travailler encore et encore et de croire que mon tour allait bientôt revenir.
C'est ce qui s'est produit à Indian Wells…
N.D. : Oui, pour différentes raisons, c'était un tournoi très important pour moi. Parce que j'ai battu Federer, qui jouait à un très haut niveau. Parce que j'ai réussi à revenir plusieurs fois dans des matches où j'étais mal embarqué, en finale notamment. Gagner comme ça, en finale surtout, 7-6 au troisième, c'est bon pour la confiance. J'ai essayé de prolonger ça ici à Miami.
Indian Wells, potentiellement, est-ce un tournant dans votre saison ?
N.D. : Oui, je savais que c'était très important de gagner cette finale contre Roger. C'est pour ça que je me suis accroché. C'était vraiment important pour moi, oui.
Boris Becker a dû se faire opérer de la hanche. Vous avez tapé trop fort à l'entrainement ?
N.D. : (Rires). Peut-être ! Il m'a dit qu'il serait prêt pour la saison sur gazon. J'attends ça avec impatience.
Plus sérieusement, il devait initialement se faire opérer un peu plus tard. Du coup, il n'a pas été avec vous durant cette tournée américaine. Finalement, vous êtes avec Marian Vajda. Est-ce compliqué à gérer ?
N.D. : Boris est un coach à mi-temps dans mon équipe et Marian est l'autre coach. J'aurais aimé que Boris soit là, mais Marian me connait depuis des années et, heureusement pour moi, il a accepté d'être là à cause de la situation de Boris. C'est une chance pour moi, pas un problème.
Etes-vous toujours convaincu d'avoir effectué le bon choix en choisissant Becker ?
N.D. : Je sais qu'après Melbourne et Dubai, où Boris était présent, certains ont commencé à parler, à s'interroger sur le fait de savoir s'il était la bonne personne pour être à mes côtés. Je suis sûr qu'il l'est. Je suis sûr d'avoir fait le bon choix. J'ai parlé plusieurs fois de ça avec Marian. Je suis excité d'avoir une légende du jeu dans mon staff. Il peut m'apporter beaucoup. Mon titre à Indian Wells, mon bon parcours ici à Miami, ce n'est pas seulement à mettre au crédit de Marian. C'est aussi le fruit du travail avec Boris ces deux derniers mois.
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