Ferrero, l'éternel retour

Est-il revenu? Ses fans l'espèrent. Sur la terre battue de Stuttgart, Juan Carlos Ferrero, l'ancien numéro un mondial âgé de 31 ans a fait une démonstration de puissance, concluant les deux manches 6-4 et 6-0 en 80 minutes, alors que la partie avait été retardée de plus de deux heures pour cause de pluie. Du baume au coeur pour un champion de Roland-Garros en 2003, mais actuellement 85e au classement mondial, et qui revient de plusieurs blessures aux poignets et au genou.

L'Espagnol n'a pu disputer que trois tournois depuis début janvier et signe à Stuttgart sa première victoire de l'année, la 16e de sa carrière. Face à un Andujar en demi-teinte, Ferrero a fait deux fois le break au premier set, qu'il a conclu sur un ace. Malgré de longs échanges, il n'a pas laissé son compatriote, 55e mondial, remonter la pente, et a expédié la deuxième manche à nouveau sur un ace. Il avait atteint la finale en battant avec beaucoup plus de difficultés samedi l'Argentin Federico del Bonis (3-6, 6-4, 6-4).

Ferrero disputait là sa 34e finale et la première 100% espagnole à Stuttgart depuis 1979. Il succède à un autre Espagnol, Albert Montanes qui s'était imposé l'an dernier sur la terre battue du Bade-Wurtemberg. Andujar, 25 ans, avait remporté en avril son tout premier tournoi ATP à Casablanca. Tête de série N.1, le Français Gaël Monfils a échoué dès le premier tour à Stuttgart, en s'inclinant devant le Roumain Victor Hanescu.