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Open d'Australie 2023 - Simple messieurs - Novak Djokovic sur sa cuisse : "Ce n'est pas encore idéal, mais on y arrive"

Laurent Vergne

Mis à jour 17/01/2023 à 18:51 GMT+1

OPEN D'AUSTRALIE – La cuisse de Novak Djokovic avait beaucoup fait parler depuis une semaine. Son premier match à Melbourne, face à Roberto Carballes Baena, était donc attendu pour savoir exactement ce qu'il en était. Elle a tenu bon et le favori serbe a plié l'affaire en trois sets (6-3, 6-4, 6-0). S'il demeure prudent, sa blessure ne semble pas devoir constituer un problème majeur.

Tranquille comme Djokovic : Les temps forts de sa victoire face à Carballés Baena

Tous les yeux étaient rivés vers la cuisse gauche strappée de Novak Djokovic, mardi. Plus que son adversaire, Roberto Carballes Baena, 75e mondial, c'est cette partie du corps du roi de la Rod Laver Arena qui focalisait l'attention après l'alerte de la semaine écoulée. Allait-elle tenir ? Allait-il être diminué par cette blessure qui l'a contraint à abréger ou annuler certains de ses entraînements ces derniers jours ?
Le "Djoker" a apporté un début de réponse pour le moins rassurant en s'imposant en trois sets (6-3, 6-4, 6-0) lors de ce premier tour en "night session". "Ce n'est pas encore idéal, mais on y arrive. Aujourd'hui, ça a été un bon test", a jugé en conférence de presse l'actuel numéro 5 mondial et néanmoins archi-favori de ce tournoi. "Je ne me suis pas énormément entraîné ces derniers jours en ce qui concerne le tennis, a-t-il ajouté. J'espérais que ça irait sur le court du premier au dernier point du match et ça a été le cas."
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Un jeu blanc pour conclure : revivez la balle de match de Djokovic

Au troisième set la jambe allait très bien
On l'a pourtant senti un peu sur la retenue en début de rencontre, où l'Espagnol s'est d'ailleurs procuré plusieurs balles de break, en vain. La marge de Djokovic était trop importante pour qu'il puisse être menacé même sans évoluer à 100%. "Au début, j'étais un peu tendu, mentalement aussi, parce que j'essayais de protéger ma jambe de quelque chose qui m'ennuie depuis dix jours, a-t-il confirmé. Alors j'ai mis un peu de temps pour vraiment entrer dans le match et commencer à me déplacer tranquillement".
Mais une fois le diesel bien chaud, le moteur a progressivement tourné et de plus en plus vite, à partir de la fin de la deuxième manche. Le bolide Djokovic est alors allé beaucoup, beaucoup trop vite pour un Roberto Carballes Baena réduit au rôle de figurant lors du dernier acte, vite expédié. "Je suis très content parce que j'ai senti que ça allait de mieux en mieux durant la partie et au troisième set la jambe allait très bien. C'est un bon signe. Plus le match durait, mieux je me sentais et mieux je me déplaçais", note le Serbe, sorti du court plus confiant qu'il n'y était entré.
Ce n'est pas encore tout à fait un non-sujet, car on sent le nonuple lauréat de l'Open d'Australie nanti d'une certaine prudence sur le sujet. Mais la compétition est le véritable test pour le corps, particulièrement au plan musculaire. Si tout se passe normalement, il devrait évacuer progressivement les craintes aperçues mardi soir pour s'exprimer pleinement. Face à Carballes Baena, on l'a vu grimacer à plusieurs reprises et effectuer quelques étirements en début de deuxième set. Mais tout cela semble désormais relever du principe de caution. "La jambe va bien", a-t-il conclu.
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Quand Djokovic sort du court sans attendre l'autorisation de l'arbitre

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