Open d'Australie 2023 - Stefanos Tsitsipas à un pas de la place de N°1 : "J'aime ce chiffre..."

Un match. C'est tout ce qui sépare Stefanos Tsitsipas à la fois de son premier titre en Grand Chelem et de la place de numéro un mondial. C'est dire tout le poids que pèsera dimanche cette finale de l'Open d'Australie pour le Grec. Massif. Gigantesque. Colossal. Plus d'enjeux que ça, c'est difficile. Le trophée est évidemment l'élément le plus important, d'autant qu'il sera la cause et la place de numéro la conséquence. Mais sans se cacher, il avoue que cette perspective d'être tout en haut de la hiérarchie n'est pas anodine pour lui.

"J'aime ce chiffre !", a-t-il lancé au micro de Jim Courier sur la Rod Laver Arena après sa victoire contre Karen Khachanov, quand l'ancien... numéro un mondial a évoqué le sujet. "Numéro un, ça ne concerne que vous. C'est singulier. C'est le numéro un. C'est une finale de Grand Chelem et je me bats pour la place de numéro un et c'est un de mes rêves d'arriver à cette place un jour, a-t-il expliqué. Je suis proche. Et je suis content d'avoir cette opportunité de devenir numéro un ici, en Australie, un tournoi qui compte beaucoup pour moi."

"J'ai fini numéro un mondial chez les juniors et j'aimerais le faire aussi chez les grands, dans le tennis professionnel", a-t-il ajouté un peu plus tard en conférence de presse. Cette quête a toujours été chez lui, sinon une obsession, quelque chose de très ancré. Depuis l'enfance. "Je me souviens quand je regardais les matches à la télé gamin, je me disais 'Je veux être là un jour'. Je veux connaître ce sentiment. Je savais que ce serait un très long chemin mais j'y croyais très fort."

"Il a toujours affiché cette ambition, il l'a toujours clamée haut et fort, rappelle le consultant d'Eurosport Arnaud Di Pasquale. Cela peut parfois paraître un peu arrogant, mais là, il est à rien du tout, à un match d'aller chercher cette place de numéro un. On sent qu'il est là pour ça. Chez d'autres joueurs, c'est moins présent. Il n'a qu'un objectif, c'est d'aller le plus haut possible et quand on a été aussi fort que lui, le plus haut possible, c'est le numéro un mondial. C'est génial pour lui d'avoir cette opportunité dès le début de l'année."

Arrivé à Melbourne en tant que numéro 4 mondial, Stefanos Tsitsipas a déjà dépassé Rafael Nadal et Casper Ruud, mais il peut lui-même se faire coiffer par Novak Djokovic si le Serbe va au bout. Pour résumer, s'il affronte le "Djoker" en finale, l'Athénien sera N°1 ou N°3 lundi. La dernière marche du podium lui permettrait d'égaler son meilleur classement jusqu'ici. Mais on l'a compris, ce n'est pas son chiffre préféré. Ce qu'il veut, c'est devenir le 29e numéro un de l'histoire depuis la création du classement ATP.